Exposition
Yves Hänggi : Les yeux ivres
Samedi 5 au dimanche 27 février 2022
Vernissage samedi 5 février à partir de 15 heures
Halle Saint Pierre – à la librairie
entrée libre

Yves Hänggi
Exposition
Yves Hänggi : Les yeux ivres
Samedi 5 au dimanche 27 février 2022
Vernissage samedi 5 février à partir de 15 heures
Halle Saint Pierre – à la librairie
entrée libre
Yves Hänggi
RAW VISION
En vente à la librairie de la Halle Saint Pierre
+ d’infos
Takeru AOKI, Aki Yashiro, 1997-2004. ©Satoshi Takaishi
PRÉSENTATION
A l’occasion du Tandem PARIS-TOKYO*, la Halle Saint Pierre présente la seconde édition de l’exposition Art Brut Japonais, huit ans après le grand succès du premier volet.
A l’heure où l’art brut trouve la place qui lui est due sur la scène de l’art contemporain, le Japon contribue à porter ce phénomène artistique au-delà de son ancrage originel occidental.
Une cinquantaine de créateurs témoignent qu’au sein de toutes les cultures, il y aura toujours des personnes assez singulières et individualistes pour inventer leur propre mythologie et leur propre langage figuratif.
Issus d’ateliers ou œuvrant de façon autonome et indépendante, ces créateurs, souvent confrontés à un isolement mental ou social, utilisent toutes les techniques, tous les matériaux, détournant même les codes les plus traditionnels de la céramique ou de l’origami.
Les œuvres présentées dans l’exposition sont le fruit de nouvelles prospections. Seul Sinichi Sawada, figure emblématique de l’art brut japonais, qui connut la consécration lors de la Biennale de Venise 2013, revient, apportant avec de nouvelles œuvres la démonstration que les ouvrages d’art brut sont, comme le notait Jean Dubuffet «l’opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions».
Martine Lusardy, commissaire de l’exposition
LES ARTISTES
Catalogue disponible à la librairie de la Halle Saint Pierre.
Prix : 30€
* Le Tandem Paris-Tokyo 2018 est mis en œuvre par la Ville de Paris, le et l’Institut Français, en partenariat avec l’ambassade de France au Japon.
PARTENAIRES
L’exposition a reçu le soutien du Social Welfare Organization Aiseikai et de :
L’art brut en contrepoint à la FIAC
Bill Traylor, Sans titre (Radio). Vers 1940-1942
©Washington DC, Smithsonian American Art Museum
« Hors-Cadres, le brut s’expose » Museum TV
Il y avait une place à prendre pour un ouvrage encyclopédique sur cette énergie créative, ses défis, son ancrage international. La somme de Citadelles & Mazenod s’en empare, en beauté.
“L’art brut” compte 650 illustrations dont plusieurs pièces de l’Américain Henri Darger (1892-1973) qui a déroulé sa saga (ici un détail) opposant deux clans sur les 3000 feuilles de «In the realms of the unreal»
Image: LONDRES, MUSEUM OF EVERYTHING
Beau livre. « L’Art brut » est un somptueux panorama de l’œuvre d’artistes longtemps ignorés, aujourd’hui recherchés.
L’Art brut, sous la direction de Martine Lusardy, Citadelles & Mazenod,
608 p. sous coffret, 205 €.
Ce livre est un paradoxe. Comme tous les ouvrages de Citadelles & Mazenod, il est très gros et superbement illustré de reproductions de grande qualité (650) qui, étant donné le sujet, sont aussi d’une grande variété, des « classiques » de la première moitié du XXe siècle, tels Aloïse, Wöfli ou Pujolle, à de moins connus, dont nombre de vivants. Or, sous cette forme luxueuse, il célèbre des créations qui étaient, quand elles sont apparues, marquées par la souffrance, le refus et, souvent, la misère. C’étaient des dessins ou des assemblages réalisés avec peu de moyens par des femmes et des hommes internés psychiatriques, certains parce qu’ils pouvaient être dangereux et d’autres, plus nombreux, parce qu’il était plus simple pour leurs familles de les faire enfermer, telle Camille Claudel. On ne peut s’empêcher de ressentir un malaise à la pensée de cette contradiction, de l’enfermement et du mépris au beau livre.
« Art brut, art marginal »
Entretien avec Martine Lusardy
Par Gilles Noussenbaum
L’ART BRUT dans le JOURNAL DES ARTS par Colin Lemoine.
La locution « Art brut » se distingue par son ampleur comme par sa polysémie. Ébouriffant, l’ouvrage des éditions Citadelles & Mazenod est une odyssée sémantique, esthétique et politique vers ces œuvres de la marge et de l’ailleurs.
Le Journal des Arts lire le pdf ici
Sélection livres de TELERAMA
Read more :
RAW VISION – march 2018
https://www.beauxarts.com/expos/grand-deballage-dart-brut-en-5-expos/
LA HALLE SAINT PIERRE, POUR UNE NOUVELLE COMPAGNIE DE L’ART BRUT !
Une interview de Martine Lusardy par Renaud Faroux
«En un mot, c’est LA collection!»
Arts visuels.
Au moment où la frénésie pour l’Art Brut gagne le monde, l’institution lausannoise joue plus que jamais son rôle de pilier et de repère historique.
24 heures, CH
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Le gouverneur de Tokyo Yoichi Masuzoe en visite à la Halle Saint Pierre, devant les sculptures de Sawada.
https://twitter.com/tocho_seisaku
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DES FEMMES DANS UN MONDE DE BRUT
L’ŒIL MAGAZINE – oct 2014
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L’ ART BRUT. A contre-courant
ARTS MAGAZINE – sept. 2014
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LA FLAMBÉE DE L’ART BRUT
BEAUX ARTS MAGAZINE – sept 2014
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L’ART BRUT SOUS LE FEU DES PROJECTEURS
Non, l’art brut n’est pas que « l’art des fous » ! Presque 70 ans après l’invention du terme par Jean Dubuffet, les clichés ont la vie dure. À côté des créations associées aux asiles psychiatriques étudiées dès les années 1920 par le docteur Hans Prinzhorn se rangent celles de « l’homme du commun » comme l’appelle Dubuffet celui en dehors des circuits artistiques et l’art médiumnique. […]
ARTISTIK REZO.COM – 10/10/2014