Chaque année retrouvez la librairie de la Halle Saint Pierre avec une sélection de livres, des auteurs et des événements (conférences – signatures – rencontres …) * OUTSIDER ART FAIR 2019 17 – 20 octobre, 2019 Atelier Richelieu 60, rue de Richelieu – 75002 Paris Métros: Bourse – Palais Royal – Pyramide Horaires: Jeudi 17 octobre : avant-première VIP : 14h00 – 18h00 / Vernissage: 18h00 – 21h30 Vendredi 18 octobre : 11h00 – 22h00 / samedi 19 octobre : 11h00 – 20h00 Dimanche 20 octobre : 11h00 – 18h00 * Librairie de la Halle Saint Pierre – hors les murs La Libraire est présente, comme chaque année, à la Outsider Art Fair à Paris avec
une sélection d’ouvrages sur l’art brut, l’art outsider, l’art singulier et la culture populaire.
Elle organise à cette occasion des rencontres et signatures avec des auteurs les : Vendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 octobre
R E N C O N T R E S / S I G N A T U R E S
V E N D R E D I 1 8 O C T O B R E
18 HEURES Raphaël KOENIG Cérès Franco Pour un art sans frontières,
éditions lelivredart
S A M E D I 1 9 O C T O B R E
14H -15 HEURES Baptiste BRUN Jean Dubuffet : un barbare en Europe, écrit avec Isabelle Marquette, éditions Hazan – Mucem, 2019 Jean Dubuffet et la besogne de l’art brut : critique du primitivisme, Editions les Presses du Réel, 2019
15H -16 HEURES Celine DELAVAUX, Art Brut. Le guide Editions Flammarion, 2019
15 HEURES Bruno MONTPIED, pour son texte « Un autre Art brut » dans les actes du colloque « L’Art Brut existe-t-il? » aux éditions Lienart (collectif), 2019 & son étude sur l’origine et l’auteur des « Barbus Müller » dans le n°17 de la revue Viridis Candela du Collège de ‘Pataphysique, septembre 2018.
16 HEURES Lorraine Palardy,fondatrice des Impatients Frédéric Palardy,directeur général des Impatients Simon ZAGARI,responsable de la collection et des expositions pour Les Impatients : un art à la marge Éditions Somme toute, 2019 (Canada)
Quinze auteurs réunis pour apporter leur réflexion sur la santé mentale, l’art et la créativité. À travers leurs textes, on explore le travail fait aux Impatients, et on ouvre aussi sur d’autres pratiques artistiques de non-professionnels.
Préfacé par l’artiste Rober Racine, ce livre réunit les textes de Jean-François Bélisle, Pierre Bellemare, Louise Blais, Anne-Marie Bouchard, Jean Brassard, Ellen Corin, Pauline Goutain, Annie Jaimes, Frédéric Palardy, Lorraine Palardy, Cécile Rousseau, Michel Roy, Mélissa Sokoloff, Emmanuel Stip et Ginette Vallée.
Les Impatients collectionnent, depuis leur fondation en 1992, des œuvres d’art hors norme. Certaines proviennent de collectionneurs, mais pour la plupart, elles ont été créées dans les ateliers d’art que l’organisme offre aux personnes ayant des problèmes de santé mentale. À ce jour, la Collection Les Impatients compte près de 15 000 œuvres. Pionnière au Canada dans son champ, elle se distingue par son potentiel scientifique et artistique.
Conférence du 17 décembre annulée, en raison des grèves dans les transports.
L’art brut n’est donc pas « l’art des fous ». À côté des créations associées aux asiles psychiatriques – étudiées dès les années 1920 par le docteur Hans Prinzhorn – et de l’art médiumnique, se rangent celles de « l’homme du commun » selon Dubuffet – celui qui est en dehors des circuits artistiques. Hier confidentiel, aujourd’hui consacré, institutionnalisé et médiatisé, l’art brut a une histoire et la réalité qu’il recouvre échappe à son inventeur et théoricien. D’autres appellations ont vu peu à peu le jour, correspondant à la démarche de nouveaux amateurs et à leur souci de baliser le territoire (hors normes, singulier, outsider, habitant-paysagiste…). Outre l’ouverture à de nouveaux champs de prospection, l’interaction avec l’art contemporain, dans une perspective de décloisonnement et d’élargissement, est une mise à l’épreuve de la notion d’art brut.
Les créations de l’« art brut », sont davantage des énigmes que des productions qui se laisseraient facilement appréhender par notre conceptualité. Aloïse, Wölfli, Darger, Walla, Zinelli, Traylor, Sawada… nous fascinent, nous touchent, nous éprouvent sans que nous puissions établir un rapport formel entre eux. L’enjeu est ailleurs. C’est dans le grand créateur d’art brut, le hors norme, le marginal, que nous voyons l’homme accompli et victorieux. Cet « Autre » de la culture ne réalise-t-il pas les possibilités les plus hautes de l’homme, l’héroïque construction de soi, son humanisation, finalement la fin véritable qu’est la culture ?
Martine Lusardy, spécialisée dans l’étude de l’art brut et de ses apparentés, elle est directrice de la Halle Saint-Pierre depuis 1994. Elle y a organisé de nombreuses expositions sur le sujet.
Elle a dirigé l’ouvrage de référence « L’art brut » aux éditions Citadelles & Mazenod. Une synthèse originale menée par une équipe pluridisciplinaire internationale (historiens d’art, critiques, psychologue, psychiatre, artiste), réunissant un corpus foisonnant de quelques 550 œuvres de plus de 250 artistes. À la fois étranges, inquiétantes et familières, elles sont les métaphores d’un « voyage-aventure » au tréfonds de notre sensibilité, qui donne à saisir la mesure de l’être humain.
A l’occasion du Tandem PARIS-TOKYO*, la Halle Saint Pierre présente la seconde édition de l’exposition Art Brut Japonais, huit ans après le grand succès du premier volet.
A l’heure où l’art brut trouve la place qui lui est due sur la scène de l’art contemporain, le Japon contribue à porter ce phénomène artistique au-delà de son ancrage originel occidental.
Une cinquantaine de créateurs témoignent qu’au sein de toutes les cultures, il y aura toujours des personnes assez singulières et individualistes pour inventer leur propre mythologie et leur propre langage figuratif.
Issus d’ateliers ou œuvrant de façon autonome et indépendante, ces créateurs, souvent confrontés à un isolement mental ou social, utilisent toutes les techniques, tous les matériaux, détournant même les codes les plus traditionnels de la céramique ou de l’origami.
Les œuvres présentées dans l’exposition sont le fruit de nouvelles prospections. Seul SinichiSawada, figure emblématique de l’art brut japonais, qui connut la consécration lors de la Biennale de Venise 2013, revient, apportant avec de nouvelles œuvres la démonstration que les ouvrages d’art brut sont, comme le notait Jean Dubuffet «l’opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions».
Martine Lusardy, commissaire de l’exposition
LES ARTISTES
Catalogue disponible à la librairie de la Halle Saint Pierre.
Prix : 30€
L’art brut, à l’origine considéré comme «l’art des fous», séduit collectionneurs et galeries car proche des gens, loin d’un art conceptuel, luxueux ou kitsch : en témoigne «l’Outsider art fair», un des foires off en marge de la Foire internationale d’art contemporain (Fiac) à Paris.
La septième édition de cette foire anti-conformiste, fondée en 1993 à New York, regroupe une quarantaine d’exposants, dont 22 galeries étrangères, de Poznan à Marrakech.
Alors que de plus en plus de jeunes plasticiens se réclament aujourd’hui de l’art brut, deux musées, le Crédac, à Ivry-sur-Seine, et le LaM, à Villeneuve-d’Ascq, mettent à l’honneur des œuvres de cet art longtemps marginalisé. M LE MAGAZINE DU MONDE Lire la suite
La Toile judéo-chrétienne (1937), de Victor Simon, exposée au LaM. D. Cueco/LaM, Villeneuve-d’Ascq
L’ART brut entre au musée.
DE PLUS EN PLUS DE JEUNES PLASTICIENS SE RÉCLAMENT AUJOURD’HUI DE L’ART BRUT, CELUI DES MALADES MENTAUX, PRISONNIERS ET AUTRES MARGINAUX. UNE FORME DE RETOUR AUX SOURCES DE LA CRÉATION. M LE MAGAZINE DU MONDE Par Roxana AzimiPublié le 30 octobre 2019
Il y avait une place à prendre pour un ouvrage encyclopédique sur cette énergie créative, ses défis, son ancrage international. La somme de Citadelles & Mazenod s’en empare, en beauté.
“L’art brut” compte 650 illustrations dont plusieurs pièces de l’Américain Henri Darger (1892-1973) qui a déroulé sa saga (ici un détail) opposant deux clans sur les 3000 feuilles de «In the realms of the unreal»
Dans quelle éta-gère « L’art brut », de Martine Lusardy
(Citadelles et Mazenod)
diffusé le lun. 17.12.18 à 9h25
Monique Atlan reçoit Martine Lusardy pour son livre « L’art brut »
(Citadelles et Mazenod).« En Europe, c’est dans le contexte psychiatrique mais aussi dans les milieux très confinés des cercles spirites que la prise de conscience et l’appréciation des formes puissantes et insolites da pulsion créatrice ont eu lieu. » (p 250)
Beau livre. « L’Art brut » est un somptueux panorama de l’œuvre d’artistes longtemps ignorés, aujourd’hui recherchés.
Par Philippe DagenPublié le 13 décembre 2018
L’Art brut,sous la direction de Martine Lusardy, Citadelles & Mazenod,
608 p. sous coffret, 205 €.
Ce livre est un paradoxe. Comme tous les ouvrages de Citadelles & Mazenod, il est très gros et superbement illustré de reproductions de grande qualité (650) qui, étant donné le sujet, sont aussi d’une grande variété, des « classiques » de la première moitié du XXe siècle, tels Aloïse, Wöfli ou Pujolle, à de moins connus, dont nombre de vivants. Or, sous cette forme luxueuse, il célèbre des créations qui étaient, quand elles sont apparues, marquées par la souffrance, le refus et, souvent, la misère. C’étaient des dessins ou des assemblages réalisés avec peu de moyens par des femmes et des hommes internés psychiatriques, certains parce qu’ils pouvaient être dangereux et d’autres, plus nombreux, parce qu’il était plus simple pour leurs familles de les faire enfermer, telle Camille Claudel. On ne peut s’empêcher de ressentir un malaise à la pensée de cette contradiction, de l’enfermement et du mépris au beau livre.
« Art brut, art marginal »
Entretien avec Martine Lusardy
Par Gilles Noussenbaum
BordeauxVenez rencontrer Martine Lusardy à l’occasion de la sortie de son livre « L’Art Brut », paru aux éditions Citadelles & Mazenod.« Introduction à l’art brut mêlant contributions d’historiens de l’art, de critiques, de psychologues et d’artistes. Outre l’ouverture à de nouveaux champs de prospection, l’interaction avec l’art contemporain, dans une perspective de décloisonnement et d’élargissement, est une mise à l’épreuve de la notion d’art brut. »Rendez-vous au Studio Ausone
L’ART BRUT dans le JOURNAL DES ARTS par Colin Lemoine.
La locution « Art brut » se distingue par son ampleur comme par sa polysémie. Ébouriffant, l’ouvrage des éditions Citadelles & Mazenod est une odyssée sémantique, esthétique et politique vers ces œuvres de la marge et de l’ailleurs.
«En un mot, c’est LA collection!» Arts visuels. Au moment où la frénésie pour l’Art Brut gagne le monde, l’institution lausannoise joue plus que jamais son rôle de pilier et de repère historique.
24 heures, CH
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Le gouverneur de Tokyo Yoichi Masuzoe en visite à la Halle Saint Pierre, devant les sculptures de Sawada. https://twitter.com/tocho_seisaku
Non, l’art brut n’est pas que « l’art des fous » ! Presque 70 ans après l’invention du terme par Jean Dubuffet, les clichés ont la vie dure. À côté des créations associées aux asiles psychiatriques étudiées dès les années 1920 par le docteur Hans Prinzhorn se rangent celles de « l’homme du commun » comme l’appelle Dubuffet celui en dehors des circuits artistiques et l’art médiumnique. […]