Eric Nivault

Eric Nivault fait ses J.O
Exposition du 1er juillet au 10 août 2024
A la librairie de la Halle Saint Pierre – entrée libre
Tous les jours sauf le 14 juillet et en aout de 12h à 18h – fermé le weekend
Informations pratiques – horaires ici

L’artiste sera présent à partir de 14h30 :
mercredi 3, jeudi 4 ,vendredi 5 et samedi 6 juillet. 

DEDICACE
Eric Nivault
Mardi 9 juillet de 14h30  à 17h30 
A l’occasion de la parution du livre
STARTINGS-BOCKS
Editions Carnets-livres, juillet 2024

En présence de l’artiste et éditeur Daniel Besace,
Patrick Navaï, poète et peintre, auteur des textes.

 

Eric Nivault est né à la fin des années cinquante en Bretagne.
Je l’imagine enfant rêveur, regardant l’horizon, attentif aux roulis des bateaux, aux coques multicolores, ballotés par les vagues, sentant sur sa peau le vent abrasif des plages, le pavillon des oreilles dressé, à l’écoute .
A l’écoute des personnages hauts en couleur, accoudés au comptoir des rades de Brest ou d’ailleurs, filant au gré des tournées la trame de récits improbables ponctués de mystérieux sous-bocks.
Eric, présente à la librairie de la Halle Saint Pierre, qu’il fréquente depuis de nombreuses années, une série étonnante où il magnifie cet objet du quotidien, presque banal, et lui rend ses lettres de noblesse, un support de rêves, un écran où il projette des images de son cinéma intérieur.
Pas un documentaire dédié aux sportifs, mais l’évocation d’une danse, d’un instant de grâce éclos au prix d’une pratique assidue et d’une exigence extrême, un absolu, qui sitôt atteint, disparaît. Il réveille en nous une soif inextinguible, celle de voir le monde dans le chatoiement des couleurs rédimées et nous aide à vivre notre vie de tous les jours.
Eric est un compositeur ; il assemble ici, les sous-bocks pour orchestrer des images :
haltérophile désabusé, cavalier proche de la chute, nageuse à bout de souffle, lanceur de poids voltigeur, et bien sûr, l’exploit le plus grandiose ; “le saut au-dessus des nuages “.

– Pascal Hecker

NOTICE BIOGRAPHIQUE

Eric Nivault, artiste autodidacte, est né en 1958 à Guingamp. Ses œuvres ont été montrées plusieurs fois à la Halle Saint Pierre, à Fondation Abbé Pierre, au sein des Hôpitaux G.Heuyer, Bretonneau et en galerie – Galeries Objet Trouvé, 5è Galerie, Schwab Beaubourg – ainsi que dans plusieurs festivals d’art singulier.

 

 

Merveilleuse utopie

Présentation de presse de l’exposition

Merveilleuse utopie

Dimanche 23 juin à 15 heures – entrée libre

La séance sera animée par les trois commissaires, membres du groupe surréaliste de Paris : Sylwia Chrostowska, Joël Gayraud, Guy Girard et par Laurent Doucet, président de l’association « La Rose Impossible » chargée de l’organisation des expositions et des événements dans la Maison André Breton.

Le 5e numéro de la revue Alcheringa et le catalogue de l’exposition
« Merveilleuse utopie »
seront présentés et disponibles à cette occasion.

Halle Saint Pierre – à l’auditorium (entrée libre)
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

Dossier de presse – Merveilleuse utopie

Du 6 juillet au 7 septembre 2024 le Groupe Surréaliste de Paris organise la XiXe exposition internationale du surréalisme à Saint-Cirq-Lapopie en partenariat avec
l’association La rose impossible, gestionnaire du Centre international du surréalisme et de la Citoyenneté Mondiale. Cette exposition, intitulée Merveilleuse utopie, se tiendra dans les Maisons André Breton et Émile Joseph-Rignault.

Bien qu’entrant dans le cadre du centenaire de la parution du Manifeste du surréalisme, l’exposition n’est en rien commémorative, mais est conçue pour marquer la persistance du surréalisme comme mouvement vivant dans sa continuité après la mort de Breton en 1966, et ce dans l’esprit des expositions de 1938, 1947, 1959, 1965 et 1976. À cette fin, la plus grande partie de l’espace sera consacrée à des œuvres contemporaines d’artistes et groupes européens (France, Espagne, Italie, Pays-Bas, République tchèque, Slovaquie, Royaume-Uni…) et américains (États-Unis, Canada, Mexique, Brésil, Argentine…). Une place sera faite à des œuvres d’art brut ou singulier que leur puissance imaginative fait figurer dans les marges du surréalisme.

Pourquoi Merveilleuse utopie ? Pour rappeler les principes révolutionnaires du surréalisme – transformer le monde, changer la vie, refaire de toutes pièces l’entendement humain (A. Breton) – et la place centrale qu’il accorde aux pouvoirs émancipateurs de l’imagination. Ceci en opposition à l’idée que le surréalisme serait une esthétique ou un simple mouvement artistique.

L’île étant traditionnellement le lieu privilégié de l’utopie, l’exposition est conçue comme
un parcours à travers cinq îles dessinant un archipel utopique :

L’île des songes
L’île de la révolte
L’île des métamorphoses
L’île d’amour
L’île d’abondance

Les thèmes transversaux seront l’attraction passionnée selon Charles Fourier (1772-1837) et le monde à l’envers du pays de Cocagne. Au-delà de l’utopie originelle de Thomas More (1516) et de toutes celles conçues dans son sillage, le surréalisme aujourd’hui vise à réenchanter l’utopie comme lieu du bonheur tant individuel que collectif.


Guy Girard, La canicule des sirènes, 1997, huile sur toile, 92 x 73 cm

Jean-Jacques Sarfati

CONFERENCE

Le pervers narcissique
Un phénomène de société

Par Jean-Jacques Sarfati
Agrégé, Docteur en philosophie

Dimanche 2 juin 2024, à 15 heures – entrée libre
Halle Saint Pierre – à l’auditorium
Réservation recommandée : 01 42 58 72 89

ActuaLitté

On parle aujourd’hui beaucoup de harcèlement et de perversion narcissique. Certains sociologues – et non des moindres – font du narcissisme le mal du siècle. Des psychologues nous indiquent que ceux qui se sentent « harcelés » sont de plus en plus nombreux. Or nous savons que la notion de harcèlement a été « introduite » en France par MF Hirigoyen, qui s’inspirant des travaux de Racamier, a transformé le pervers narcissique en harceleur. Sous un angle clinique le harceleur et le pervers ne sont qu’une même personne. Que dissimule le succès de cette notion au point de justifier, tout récemment une intervention officielle du président de la république française à son sujet ? Pourquoi voyons-nous partout des « harceleurs » et des pervers ? Pour l’auteur du texte, nous sommes ici en présence d’un phénomène de société en ce qu’il révèle quelque chose de profond sur notre monde. Le harcèlement et la perversion ne sont pas que des maux sociologiques et psychologiques, ce sont des maux politiques et donc philosophiques. Mais que sont ces maux ? Dans le Politique, Aristote assimilait le pervers à celui qui était dominé par son corps et qui avait l’âme fragile. Pour lui, la cité mal gouvernée était précisément celle qui était gouvernée par son corps ? En sommes-nous là ? La thèse qui est soutenue ici est que ces pathologies sont en lien avec nos fantômes et le mythe du vampire et que ces fantômes sont eux-mêmes la marque de nos fragmentations internes et externes. Que sont ces fragmentations ? Elles sont des failles ou des tensions entre des vérités contradictoires qui paraissent également vraies et qui ne trouvent pas de médiation et de médiateurs pour les accorder. L’accroissement de la perversion narcissique et du harcèlement sont donc bien des réalités de notre monde qui révèle que celui-ci est en guerre contre lui-même et à l’intérieur de lui-même. C’est cette guerre que nous cherchons à explorer et que nous cherchons à mettre en évidence avant d’éviter qu’elle ne conduise à notre implosion comme cité et comme société.

Notice biographique


Après avoir exercé le métier d’avocat pendant dix-huit ans et enseigné le droit à l’université Paris X Nanterre, Jean Jacques Sarfati a repris des études de philosophie. Il est actuellement Agrégé et Docteur en philosophie. Il est auteur de neuf livres de philosophie. Son dernier livre est le Pervers Narcissique, un phénomène de société, paru aux Editions Entremise. Il interroge la question de la perversion narcissique de manière philosophique en se questionnant sur ce qui ressemble véritablement à une forme d’épidémie. Que révèle-t-elle sur notre société ? Que dit-elle de nous-mêmes ?

Cafés philosophiques et conférences philosophiques :

Depuis la rentrée, Jean Jacques Sarfati, organise des cafés et restophilo sur les thèmes de l’amour et sur des questions de société.

Enseignement : 
Jean-Jacques Sarfati, enseigne la philosophie dans l’Académie de Versailles. Il a été formateur d’enseignants à l’Université Paris Est Créteil et a enseigné pendant huit ans les Grands enjeux contemporains à l’Université Paris Dauphine et dans plusieurs autres universités parisiennes.

Médias : 
Jean Jacques Sarfati a animé pendant un an l’émission Phénomènes de société. https://podcasts.audiomeans.fr/phenomenes-de-societe-f7fa1c0c

Il est intervenu sur France Culture avec O. Gesbert pour l’émission La dictée. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-dictee-geante/entre-les-murs-avec-jean-jacques-sarfati-1027746

Il est également intervenu le 20 juillet 2020, dans l’émission, Avoir Raison avec John Rawls, sur une émission animée par Brice Couturier.

Livres :

Le pervers Narcissique, Phénomène de société. Entremise. 2023
A la recherche des sens perdus des épreuves de philosophie à la française. Connaissances et savoirs. 2020
Le droit : un espace pour l’un et pour l’autre. Connaissances et savoirs.2017
Honte et éducation, ouvrage collectif sous la direction d’André Lacroix et Jean-Jacques Sarfati. MJW Fedition. 2017
Norme, limite, et approche juste, Connaissances et savoirs. 2017
Redonner sens au mot droit, Connaissances et savoirs. 2017
Le rôle créateur de l’exception en droit, Connaissances et savoirs. 2016
Le neveu de Diderot, Théâtre, éditions Edilivre 2016
La honte, philosophie, éthique et psychanalyse, Editions du cercle herméneutique, Décembre 2014 sous la direction d’André Lacroix et Jean-Jacques Sarfati
Sortir de la torture, la logique des cercles vicieux, in « La torture de quels droits ? » sous la direction de N. Campagna, L. Delia et B.Garnot, Ed Imago. 2014
Droit dénaturé, droit au sens propre Edition du Web pédagogique. 2014
L’étude du droit positif chez les post-socratiques et les raisons d’être d’un possible déclin de la pensée sur le droit. Edité dans un ouvrage collectif codirigé par Ion Copoeru et Nicoleta Szabo. Ed. Cas Carjii de Stunja. Cluj. 2008
Le pervers narcissique. Un phénomène de société – Jean-Jacques Sarfati

Malcolm de CHAZAL

Malcolm de CHAZAL
11 septembre 2024 – 19 janvier 2025
DOSSIER DE PRESSE ICI 

L’homme des cosmogonies

Reconnu comme l’un des artistes mauriciens les plus importants du vingtième siècle, Malcolm de Chazal a été le visage emblématique de l’île Maurice largement diffusé en peinture. Mais il a aussi été son poète entre tous, acclamé par des figures littéraires et artistiques majeures d’après-guerre, parmi lesquelles, André Breton, George Bataille, Jean Paulhan, Francis Ponge. Quant à Léopold Sedar Senghor il avait tout de suite reconnu l’unicité et la singularité de son œuvre: «Si la poésie de Chazal, qui est un geyser de sève, un torrent de laves, une brousse de métaphores, semble difficile, tellement elle déroute (…) sa peinture donne l’impression de la facilité. Comme la peinture des civilisations traditionnelles».
Projeter aujourd’hui une exposition sur Malcolm de Chazal, c’est aussi en cette période d’incertitudes, proposer l’utopique merveilleux et féérique de l’univers chazalien. C’est également donner à l’art du poète et du peintre et à son étonnante dimension écologique et spirituelle toute sa fonction ressourçante.

Commissaires d’exposition :
Martine Lusardy, directrice de la Halle Saint Pierre
& Emmanuel Richon, conservateur au Blue Penny Museum.

VISUELS 

 

REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES





Paul TOUPET

HEY! présente 
PAUL TOUPET  
« Retour de Naples » 
Sculptures
Exposition personnelle du 13 mai au 13 juillet 2024

Inauguration en présence de l’artiste
SAMEDI 1er JUIN 
de 11h à 18h – entrée libre
Halle Saint Pierre – Galerie du Bas

« Toutes les sculptures de cette exposition sont le reflet de mes voyages successifs à Naples, toujours accompagné de Mina. Dernièrement, à la Basilique Santa Maria della Sanità, j’ai été stupéfié à la vue d’un incroyable Christ en Croix réalisé par un anonyme et daté de la fin du XVIIIe siècle. Je suis rentré à Paris obsédé par son image, et j’ai cherché à revivre l’impression indescriptible de cette découverte. Curieusement, à côté de mes recherches de couleurs, c’est aussi le travail de la dentelle qui s’est imposé. »
Paul Toupet

 

Paul Toupet n’a pas suivi de formation académique. Son œuvre relève d’une triple pulsion, autobiographique, autofictionnelle, et mystique. Dans la maison familiale de son enfance sont éparpillées les œuvres de la collection de ses parents, grands amateurs d’art premier. Impulsé par cette création libre, particulièrement fasciné par l’ethnie Soudanaise des Noubas de Kau, le petit garçon se prend d’assembler des objets de récupération, dans des boîtes. Adolescent, il fait évoluer sa pratique en sculptant de petits personnages qu’il associe à divers objets trouvés. À l’aube des années 2000, ses sculptures sont désormais conçues à échelle humaine. Représentation d’une civilisation imaginaire, unifiée et tournée vers un même idéal, elle est augmentée d’un complexe travail de recouvrement et de matières – cire d’abeille, cendres de bois, tissus et cordes usagés, cuirs, plumes, terre et divers enduits.Cet enjeu est remis en question en 2015 avec ce qu’il appelle « mon effet céramique », c’est la naissance de sa série Blanche – cette nouvelle expression favorisera par ailleurs sa pratique du dessin délaissée au fil des années. Depuis, une forte modulation des couleurs a fait apparaître la série Flamboyance.
L’ exposition « Retour de Naples » signe la naissance d’une période nouvelle.

Paul Toupet vit et travaille à Paris, il expose en Europe et au Japon, en galerie, musée, centre et foire d’art. Son œuvre a intégré de nombreuses collections particulières, et fait l’objet de commande publique. Il est lauréat 2022 de La Fondation Taylor, catégorie sculpture. Paul Toupet est représenté par HEY! modern art & pop culture.

Victor SOREN

HEY! modern art & pop culture
présente
Victor SOREN
Anatomie de la rupture
Exposition du 12 mars au 5 mai 2024
Galerie du bas – entrée libre

 

NOTICE BIOGRAPHIQUE

VICTOR SOREN (né à paris en 1967) n’a pas suivi de formation académique ; il a grandi au Pouliguen, un petit port de pêche breton. Après une scolarité médiocre, il est admis à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes qu’il fuit presque immédiatement. Il qualifie cette expérience      d’« absolument détestable et parfaitement inutile ». Dès lors, il s’enferme dans une maison familiale à Nantes. Chaque nuit, il dessine d’un geste obsessionnel. Il ne fréquente pas le milieu artistique et ne montre jamais ses dessins. Subsistant grâce aux minimas sociaux, il exerce divers petits boulots – ouvrier, plongeur, manœuvre, éboueur… En 2006, il se fixe à Paris et découvre dans un Salon du dessin une œuvre de l’artiste d’art singulier Louis Pons (1927-2021) représentant un grand rat traversant la ville dans la nuit. Subjugué, Soren s’identifie totalement. Il rencontre à cette occasion la galeriste Béatrice Soulié. S’ouvre un nouveau chapitre de son parcours où il accepte de montrer son travail. En 2016, Soren met au point une technique originale de dessin exécuté à la pierre noire sur Mylar teinté, au verso, au brou de noix, et décide de s’y dédier entièrement. « Je ressens une passion pour Goya. Vermeer m’émerveille. Les images de Alfred Kubin me fascinent. J’ai beaucoup appris de Rodolphe Bresdin. Et bien sûr de Rembrandt, Bruegel l’Ancien, Jérôme Bosch, Joachim Patinier (…). Mais c’est le cinéma expressionniste qui a exalté en moi une nécessité de créer. Les oeuvres « Nosferatu », « Freaks », « L’Aurore », « Metropolis », « Le Cabinet du Docteur Caligari » (…) constituent mes plus grandes exaltations artistiques, et furent mes influences les plus marquantes.» 

Victor Soren vit et travaille dans un village des Côtes-d’Armor. Son œuvre est exposée, notamment à la galerie Béatrice Soulié, en musée, centre et foire d’art a intégré de nombreuses collections.

L’artiste est représenté dans cette exposition par HEY! modern art & pop culture.

Aux frontières de la psychanalyse et de l’art

CONFERENCE
Par trois psychanalystes spécialisées dans la petite enfance
Etty BUZYN
Psychanalyste, écrivaine et artiste dont les œuvres sont montrées dans l’exposition 
AUX FRONTIERES DE L’ART BRUT
à la Halle Saint Pierre jusqu’au 25 février 2024
&
Eva-Marie GOLDER
Psychanalyste et écrivaine

Nicole YVERT
Psychanalyste et écrivaine

Dimanche 4 février 2024 à 15 heures, entrée libre

Halle Saint Pierre – à l’auditorium
Réservation conseillée : 01 42 58 72 86

 

Etty Buzyn, dessins 

 

Notices biographiques

Etty Buzyn

Etty Buzyn est une psychologue clinicienne et psychanalyste, formée  entre autres à la prise en charge des problèmes relationnels mère /bébé, par Françoise Dolto. Elle est également l’autrice de plusieurs livres spécialisés dans la petite enfance. Depuis toujours, elle écrit et prend des notes à chaque séance, puis de temps à autre, dessine quelques traits sur la chemise en carton du dossier de ses patients. Pendant que le patient en analyse déroule le fil de sa pensée, sur laquelle Etty Buzyn se concentre, elle trace sans préméditation des lignes, des formes, une expression graphique que le discours singulier du patient lui inspire. Au fil des séances, la parole circule d’Inconscient à Inconscient pour devenir une « œuvre commune » dont témoigne le dessin.
Elle a travaillé dans les services hospitaliers de Paris, en maternité, néonatalogie, pédiatrie et  a supervisé des services de périnatalité en Province. Elle a donné de nombreuses conférences en France et à l’étranger (Chine, Canada …), sur le thème de la  » La relation précoce mère / bebé » et sur celui de « La  créativité ».

Elle est l’auteur notamment de  Papa, maman, laissez-moi le temps de rêver, Albin Michel, 1999 ; Éduquer à la confiance; en soi, en l’autre, aux autres. À l’école, en famille et dans tout lieu de la vie sociale, avec Denis Gobry, éd. Chronique Sociale, 1999 ; Me débrouiller, oui, mais pas tout seul, Albin Michel, 2001; La Nounou, nos enfants et nous; le guide, Albin Michel, 2005 ; Je t’aime donc je ne céderai pas !, Albin Michel, 2009 ; Quand l’enfant nous délivre du passé, Odile Jacob, 2011.

Eva-Marie Golder

Elle est docteur en psychologie et psychanalyste. Élève de Françoise Dolto et de Marcel Czermak, elle exerce en cabinet libéral à Paris et anime des formations à la psychopathologie infantile à Paris et en province. Elle a enseigné à l’université de Strasbourg, a travaillé en Action Éducative en Milieu Ouvert et en psychiatrie infantile. Elle est notamment l’auteur d’Au seuil de l’inconscient, le premier entretien, Payot et d’Au seuil de la clinique infantile, Erès, Un temps pour apprendre, un espace pour penser, Retz
Elle a travaillé en séminaire avec Etty Buzyn pendant plusieurs années sur la question de cette production picturale insolite au sein des séances d’analyse et continue toujours à explorer la question de la construction de la pensée durant la petite enfance et le destin des psychopathologies précoces.

Nicole Yvert

L’expérience de Nicole Yvert s’est trouvée beaucoup enrichie par sa pratique psychanalytique auprès de bébés traumatisés, mobilisant tous ses sens pour fabriquer de la pensée. Aussi a-t-elle été particulièrement sensible aux productions graphiques d’Etty Buzyn, productions témoignant de son écoute intense, avec tout son corps.

Elle est l’auteure aux éditions des crépuscules de : Accomplir la promesse de l’aube, 2016, Vous qui savez ce qu’est l’amour, 2020, et de Macha dans les pas d’Antigone, 2024.

 

Gilbert PEYRE

Gilbert PEYRE
L’électromécanomaniaque
11 septembre 2024 – 31 juillet 2025

Dossier de Presse ICI

Artiste emblématique de la Halle Sant Pierre, Gilbert Peyre accompagne l’aventure de ce musée hors les normes depuis près de quarante ans.  Opérant simultanément sur les terrains de l’installation et du spectacle vivant, cet artiste électromécanomaniaque sait concilier la singularité de l’art brut avec l’esprit contemporain dans une ambiance de fête foraine autant visuelle que sonore. Ses machines extravagantes et poétiques sont les manifestations les plus inventives de l’instinct créateur. Elles nous conduisent sur les voies magiques du merveilleux et du fabuleux que nos univers familiers ont occultées.

Gilbert Peyre répond de nouveau à l’invitation de la Halle Saint Pierre. En résulte une proposition artistique originale sous forme de spectacle-performance, entre esthétique foraine et technologie de pointe. Cet artiste qui se définit volontiers comme un « électromécanomaniaque », nous présente ses sculptures machines, automates farfelus et poétiques conçus à partir d’objets récupérés qui, d’un coup d’électricité, de mécanique, de pneumatique et d’électronique vont être amenés à la vie et devenir les protagonistes d’un conte cruel et enchanteur. Dans ce jeu aux combinaisons ambivalentes, dramatiques et burlesques, Gilbert Peyre réconcilie le bricolage et le progrès technologique. Il récupère, détourne, recycle ce que la technologie a d’abord condamné comme obsolète pour, contre toute attente, concourir ensuite à sa réhabilitation. Nul désir donc de soumettre le monde mais plutôt la nécessité de le ré-enchanter afin que création et existence se confondent dans une conception de la vie comme poésie. Loin des machines «célibataires» ne célébrant que leur ivresse mécanique solitaire, les êtres fictionnels et hybrides de Gilbert Peyre nous ouvrent sur un habiter poétique du monde au sein duquel l’artiste interprète et transfigure le quotidien. Cette métaphore du voyage-aventure au tréfonds de la sensibilité, parce qu’elle donne à saisir la mesure de l’être humain, ne peut qu’entrer en résonance avec l’esprit de la Halle Saint Pierre.

Martine Lusardy
Directrice de la Halle Saint Pierre, Commissaire de l’exposition

Vidéos Gilbert Peyre 

 

NOTICE BIOGRAPHIQUE

VISUELS POUR LA PRESSE

 

 

L’ESPRIT SINGULIER

EXPOSITION EN COURS

L’ESPRIT SINGULIER
COLLECTION TREGER SAINT SILVESTRE
du 12 mars au 14 aout 2024

DOSSIER DE PRESSE 


L’ESPRIT SINGULIER, présente du 12 mars au 14 août 2024 la collection Treger Saint Silvestre abritée au Centro de Arte Oliva à Porto au Portugal.

Les deux fondateurs, Richard Treger et Antonio Saint Silvestre, conduits par leur désir, leur intuition et leurs émotions, ont réuni en quatre décennies une collection qui porte la marque de leur goût passionné pour l’art brut. Profondément touchés par le pouvoir de décentrement, par la radicalité subversive de cet art collectionné et pensé par Jean Dubuffet, ils n’ont eu de cesse d’en actualiser l’héritage. Leur collection en porte l’empreinte et les créateurs qu’ils ont rassemblés témoignent d’une troublante faculté d’indépendance et comme le disait Dubuffet du désir « d’explorer, d’expérimenter, d’adopter des véhicules autres que celui que la culture nous a imposé (je veux dire : un autre regard sur le monde, une autre interprétation de celui-ci, un autre vocabulaire et, par suite, une autre forme de manipulation de ce vocabulaire, donc une autre pensée) ».


Si leur collection réunit les grandes figures historiques de l’art brut, elle s’est aussi ouverte sur de nouvelles pratiques, de nouveaux médias, autant que sur des ailleurs géographiques. Nul doute que leur rapport intime à la création ainsi que leurs racines africaines, le Zimbabwe pour Richard, pianiste, le Mozambique pour Antonio, sculpteur, ont influé leur manière d’arpenter le territoire de l’art brut et nourri leur regard porté sur ces productions nées dans l’altérité sociale ou mentale.

Les 1500 œuvres qu’ils ont réunies au fil des ans ne sont pas esclaves d’une doctrine esthétique ou d’un parti-pris formel et si la parenté est manifeste entre elles, il ne s’agit pas d’une parenté d’école et de mouvement propre à l’art culturel mais plutôt une parenté originelle : l’instinct créateur. Leurs auteurs dessinent, peignent, sculptent, collectent des objets de rebuts ou puisent dans la nature traces et empreintes, ils assemblent, collent, photographient. Explorateurs de langages archaïques ou magiciens du matériau brut, expérimentateurs primitifs ou raffinés d’un grand art, ou bien même artistes professionnels volontiers libertaires, ils créent pour réparer le monde ou le rendre plus habitable. Préférant la liberté des chemins insolites à toute intégration esthétique et sociale, ils n’ont eu de cesse de rendre compte de l’homme, de sa passion et de son désespoir, de sa raison et de sa folie, de ses rêves et de sa révolte. Loin de reproduire ce qui est déjà au monde, leurs œuvres chargées et habitées, porteuses d’excès mais aussi de poésie, sont le lieu d’un véritable théâtre privé, le support d’un récit profondément personnel, où l’angoisse de la mort n’est nullement incompatible avec la joie d’exister quand il s’agit de répondre à l’inacceptable condition humaine. 

La collection Treger Saint Silvestre nous entraine vers la magie d’un entremonde à la fois familier et inconnu, là où se célèbrent les noces de l’art et de la folie, de la vie et de la mort, où se jouent les multiples passages de l’originaire à la culture, de l’intime à l’universel, un monde sans lequel les pouvoirs de l’imaginaire et du symbolique seraient définitivement perdus et la découverte d’horizons inconnus impossibles. 

Martine Lusardy, directrice de la Halle Saint Pierre


LES ARTISTES

A.C.M.
Baillon  Agnès
Bascoulard Marcel  
Bellucci Franco
Berlanda Marco
Botkine Kostia
Braz Albino
Buchmann Ida   
Burles Michèle
Cadi Jorge Alberto
Coard Derrick Alexis
Corbaz Aloïse
Crystiano Jesuys
Dado (Miodrag Djuric)
Darger Henry
Deal Jacques
Deeds James  
Demlczuk Barbara
DePrie Gerald
Deux Fred
Dial Thornton 
Dufrène Gaël  
Erró (Guðmundur Guðmundsson)
Fengyi Guo
Fernandes Jaime   
Galli Giovanni  
Garcia Revuelta Alfredo
Ghizzardi Pietro
Giai-Miniet Marc
Godie Lee
Goesch Paul

Grünenwaldt Martha
Hauser Johann
Hawkins William
Held Margarethe    
Houis David
Janke Karl Hans
Jaremtschuk Foma  
Leonardini Raphaël
Lesage Augustin
Lobanov Alexander

Lonné Raphaël  
Lorestani Gorgali  
Machado Mónica
Machciński Thomasz
Mackintosh Dwight  
Menichetti Eudes   
Mettraux
Molinier Pierre
Monichon Ergasto  
Monsiel Edmund  
Moreira Artur
Nyamainasche Dexter  
Paule Michail
Pedroso Castillo Misleidys Francisca 
Pelosi Marilena  

Plný Luboš  
Podestà Giovanni Battista  
Pons Louis
Robertson Prophet Royal
 Schley Charles
Schröder-Sonnenstern Friedrich
Smit Carolein
Smith Mary Tillman
Speller Henry
Stek Johannes
Sudduth Jimmy Lee
Tassani Pascal
Tichý  Miroslav
Tolliver Mose
Toney John Henry
Turrell Terry
Valdés Dilla Damián
Vieira Tomás
Von Bruenchenhein Eugene
Wagemann Théodore dit Theo
Walla August  
Widener  George
Wilson Scottie
Wittlich Josef   
Wölfli  Adolph
Zemánková Anna
Zinelli Carlo
&
Anonymes Angola, Brésil, USA

 

 

 

VISITES DE GROUPES

VISITES POUR GROUPES CONSTITUES

Nos visites sont libres, pas de visites guidées

Vous pouvez préparer la visite avec le dossier de presse téléchargeable sur notre site :

AUX FRONTIERES DE L’ART BRUT

HEY ! Céramique.s

TARIFS

Le tarif pour les scolaires et étudiants :  6€ 
Gratuit pour 1 ou 2 accompagnateurs
Tarif adulte : 7€

Nous ne prenons pas pas de bon de commande. Le règlement s’effectue sur place le jour même. Nous vous remettrons une facture.

La visite le matin à l’ouverture à 11h est recommandée.