L’herbe qui tremble

Rencontre littéraire
Deux poètes de L’herbe qui tremble présenteront leurs nouveaux livres

BÉATRICE MARCHAL
présentera en avant-première
Salomé, ma salamandre

JEAN-LOUIS RAMBOUR
sera présent avec deux livres :
Y trouver la fièvre
La bonne volonté de vivre

Samedi 3 février 2024 à 15 heures – entrée libre
Halle Saint Pierre – à l’auditorium
Réservation recommandée : 01 42 58 72 89

En présence des auteurs et de l’éditeur Thierry Chauveau

 

 

 

 

 

 

BÉATRICE MARCHAL
Salomé, ma salamandre
« En découvrant la mise au tombeau de Chaource, sculpture réalisée par le Maître de Chaource, la poète s’est attachée à la figure de Salomé : « …selon l’invariable composition d’une Mise au tombeau en ce début du XVIe siècle, il ne peut s’agir que de Marie Salomé, femme de Zébédée et mère de Jacques et Jean – pourtant quel rapport entre cette femme mûre, si l’on en croit la tradition biblique, et cette discrète figure dont la fraîcheur est celle de la prime jeunesse ? Choc d’une rencontre à la mesure de la beauté et du sens réunis – mais quel sens ? Qui est-elle, cette jeune fille, avec son visage ovale et plat, ses traits d’une exquise délicatesse[…], cette Salomé, pour que le sculpteur,
en la plaçant pour ainsi dire au centre, ait tacitement indiqué l’importance qu’elle avait à ses yeux? »

JEAN-LOUIS RAMBOUR
Y trouver la fièvre dont  Pierre  Tréfois, s’exclame : « Nous  qui suivons Jean-Louis Rambour pas à pas, vers à vers, en lecteurs happy few (et flattés par ce statut), sommes cette fois encore contaminés, embrasés, « les yeux gorgés de blanc », par cette fièvre de voir, sentir, vibrer, d’être éternellement / étonnamment séduits … »

La bonne volonté de vivre réunit 28 poèmes sur le thème du passeur : « Chaque homme a son passeur, depuis l’enfant/sans aucun prélude, jusqu’au vieillard qui fête/ vertement le centenaire de sa puberté,/ en passant par le jeune homme dont la parenthèse/ se ferme tôt. Il existe donc un fleuve, une rive.»

 

 

ART BRUT

 « Le Beau, l’Art Brut et le Marchand »
Jean-Pierre Ritsch-Fisch, le passeur du jamais-vu
Laurent Fassin
Editions L’Atelier Contemporain

Rencontre avec Laurent Fassin et Jean-Pierre Ritsch-Fisch
Lectures par Alain Gueneau

Samedi 25 février 2023, à 15 heures – entrée libre
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

Au milieu des années 1990, Jean-Pierre Ritsch-Fisch a abandonné l’entreprise familiale de fourrure, pour fonder à Strasbourg une galerie consacrée à ce que Jean Dubuffet appela l’Art Brut. Un retour à ses amours d’adolescence : le monde de l’art et ses sensations fortes, s’impose à lui. Débutant à la manière d’un conte, s’apparentant ensuite, tantôt à un roman d’aventures, tantôt à une enquête, Le Beau, L’Art Brut et le Marchand relate ce périple singulier.

LE LIVRE

Un océan sépare beauté esthétique et originalité absolue. Surgi des profondeurs, le jamais-vu est associé à des formes troublantes qui ébranlent nos certitudes. De l’ordre de l’appa­rition, cet inconnu traduit une altérité sans égale. 

À mesure que la société industrielle s’étendait en Europe, les productions d’aliénés, de détenus, d’autodidactes isolés ou de spirites retinrent peu à peu l’attention de diplômés de la Faculté, auxquels se joignirent quelques fins traducteurs de l’âme humaine, artistes et poètes. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le plasticien Jean Dubuffet ap­pela « Art Brut » ces floraisons détonantes. La collection qu’il constitua visait à les soustraire à un monde culturel mimé­tique, ainsi qu’au marché de l’art. 

Depuis, l’Art Brut a essaimé sur tous les continents. Nombre de pièces remarquables ont intégré collections publiques et privées ; elles sont aussi présentées dans de grands salons in­ternationaux. Plusieurs galeries en Europe et aux États-Unis en ont fait leur spécialité. 

C’est à Strasbourg, à l’intersection des routes, là où La Nef des fous trouva un port d’attache, que l’une d’entre elles a vu le jour. Au milieu des années 1990, Jean-Pierre Ritsch-Fisch, son fon­dateur, a été conduit à fermer l’entreprise familiale de fourrure. Un retour à ses amours d’adolescence : le monde de l’art et ses sensations fortes, s’impose à lui. Commence alors sa quête de l’impossible : dénicher des œuvres d’originaux, de marginaux ou encore de figures historiques de l’Art Brut. 

Débutant à la manière d’un conte, s’apparentant ensuite, tan­tôt à un roman d’aventures, tantôt à une enquête, Le Beau, l’Art Brut et le Marchand relate ce périple singulier.

Disponible à la librairie e la Halle Saint Pierre – Prix 25 €

Date de publication : 21 octobre 2022
Format : 16 x 20 cm
Poids : 620 gr.
Nombre de pages : 400
 
Ouvrage publié avec le concours de la Fondation Antoine de Galbert.

L’AUTEUR

C’est à la fin des années 1970, au contact d’ateliers d’expression pour handicapés mentaux, que Laurent Fassin a découvert l’art brut et autodidacte. Par la suite, Michel Nedjar, dont avec des amis il publie des dessins dans la revue La Vie Exactement (1984-1988), l’oriente vers L’Aracine, le musée d’art brut à Neuilly-sur-Marne. En 2002, à Strasbourg, la galerie Jean-Pierre Ritsch-Fisch qui expose des œuvres récentes de Rosemarie Koczy va favoriser plusieurs échanges avec l’artiste. À compter de 2018, un dialogue régulier et nourri s’engagera avec le galeriste, à l’origine du livre Le Beau, l’Art Brut et le Marchand.
Après avoir donné À l’orée de forêts profondes (récit préfacé par Lionel Bourg, photographies de Serge Lapaz, Cognac, éditions Le Temps qu’il fait, 1987), Laurent Fassin a fondé la revue Légendes (1988-1999). Plusieurs de ses textes ont paru en revues (Théodore BalmoralConférenceCahiers Bernard LazareLa Cause littéraire, etc.). Depuis La Maison l’île, un recueil de poèmes rehaussés d’encres de Chine d’Elisabeth Macé (éditions Conférence, 2017), Laurent Fassin se consacre entièrement à l’écriture et à la peinture.