ART BRUT – ART OUTSIDER – ART SINGULIER – POP CULTURE
Archives de catégorie : Evénements
manifestations culturelles
Soirées poétiques et littéraires – Festival du film documentaire sur la création singulière – Salon des éditeurs indépendants – Conférences, débats, colloques sur la création alternative et la contribution de l’art brut à la réflexion sur la création.
La collection Dilaceratio Corporis présente : Jolies Momies de Marine Degli, Et la mort fut de Jean-Loïc Le Quellec, en présence de la responsable de la collection Laurence Loutre-Barbier
Il fut un temps où la mort ne revêtait pas un caractère définitif et les récits nous disent même le plus souvent que la mort n’existait pas… jusqu’à ce que survienne un incident ayant eu pour conséquence de l’introduire.
Jolies momies met l’accent sur les momies égyptiennes féminines et la littérature. Attractions autant pour les savants, les amateurs de cabinets de curiosités que pour les artistes, les momies sont aussi des figures du fantasme érotique. Elles génèrent une prodigieuse théâtralisation de la mort et enflamment l’imagination des écrivains qui tentent d’en explorer les contours en multipliant les approches.
Dimanche 9 novembre 2025 à 14h30 dans la salle de l’auditorium de la Halle Saint Pierre.
Présentation et échanges avec Marine Degli à 14h30, avec Jean-Loïc Le Quellec à 15h30
Entrée libre réservation conseillée au 01.42.58.72.89 ou par communication@hallesaintpierre.org
» En rassemblant dans mon livre plus de 300 créateurs populaires, je voulais offrir au public un panorama des jardins spontanés le plus complet et éclectique possible. »
Bruno Montpied
Bruno Montpied sera présent samedi 25 octobre à l’Outsider ‘Paris, dès 14h30, au stand de la librairie de la Halle Saint Pierre, pour une signature de la réédition de son livre Le Gazouillis des éléphants.
Rendez vous au 74 boulevard Richard-Lenoir, 75011 Paris
A L’occasion de la présentation de la collection de Joseph Nosarzewski autour de Hans Bellemer, à la libraire de la Halle Saint Pierre. La Bande à TOTO présentent IN TOTO 7 Revue de la poésie.
Samedi 25 octobre à 14h30 dans la salle de l’auditorium de la Halle Saint Pierre
Les premières interventions seront intercalées par morceaux du CD de poésie sonore inclus dans les premiers exemplaires de IN TOTO 7
Mona Huerta, « De la comète Bernard Requichot ».
Joseph Nosarzewski, « Autour de Hans Bellmer
Virginie di RicciI, lecture de Mistakes, d’Unica Zürn
Denis Moscovici, sur Odilon de Jean Perier
Charles Illouz, Masques Indonésie (vidéo)
Jehan van Langhenhoven, Du surréalisme raconté a Mamadou Slang et sa bande au Rendez-vous des Amis
Le dimanche 26 octobre à 15h dans l’auditorium de la Halle Saint Pierre
Lecture Théâtrale : Mes trois fantômes du temps passé
Frantz Kafka/ Nâvim Hikmet/ Samuel Beckett
Mes trois fantômes du temps passé est une pièce de théâtre de Sevgi Türker Terlemez publiée en août 2024, collection Regards turcs, L’harmattan, avec la préface de Phillipe Tancelin et couverture de Patrick Navaï.
Sevgi Türker-Terlemez (née le 25 mai 1948 à Hopa, Turquie) est une écrivaine, nouvelliste, essayiste, traductrice de langue turque et française.
Mes trois fantômes du passé Frantz Kafka / Nâzim Hikmet / Samuel Becket
C’est l’histoire d’un doctorante qui choisit comme sujet de recherche « Esthétique et métaphysique de l’attente en relation avec Le procès de Frantz Kafka, Ferhat et Sirin de Nâvim Hikmet et En attendant Godot de Samuel Beckett ».
Ainsi se retrouvent un thèque, un turc et un irlandais, comme invités, dans les rêves de la jeune fille qui, face à l’incapacité de progresser dans son travail, se lance à la recherche de l’indicible alimentée par de nombreuses réflexions, errances et extravagances sur l’attente, révélant la vérité de l’Être.
Cent ans après la disparition de Kafka, soixante-et-un ans après celle de Hikmet et trente-cinq ans après celle de Beckett, ces trois fantômes du passé nous rappellent que, même dans l’obscurité la plus profonde, l’esprit humain continue de chercher la lumière de la vérité.
Le dimanche 19 octobre à 15h dans l’auditorium de la Halle Saint Pierre
Rencontre autour de la parution de Inédits, de Geneviève Clancy Ed. L’Harmattan collection poètes des cinq continents. Avec la participation de :
Philippe Tancelin (poète-philosophe)
Sophie Clancy (psychologue)
Francis Clancy (cinéaste)
Iro Siafliaki (cinéaste)
Tarik Bechiri (musicien)
Moa Abaid (musicien)
Alexandre Massipe (écrivain)
Vingt ans après la disparition de la poète et philosophe, ces textes sont pour la majorité d’entre eux inédits ou encore, dispersés dans des revues aujourd’hui éteintes. Par leur réunion, ils viennent ici nous faire apprécier combien la poésie en ce qu’elle « appartient à l’ontologie, peut-être tenue comme l’expression achevée de la philosophie. » Ce recueil peut également se révéler au lecteur comme une authentique et singulière rencontre avec l’œuvre de Geneviève Clancy, sa pensée, son écriture et ce qu’elles nous font mesurer de l’engagement du « témoin » par sa narration dans l’histoire. Les bouleversements remarquables que l’auteure opère dans la langue, contribuent plus encore aujourd’hui, à cette profondeur de tenue de la poésie que notre époque hélas abandonne.
Dimanche 28 septembre 2025 à 14h30 – Galerie de la Halle Saint Pierre
« Je m’assois depuis des années chaque jour devant ma machine à broder, sans dessin préparatoire ou intention intellectuelle, en suivant simplement l’impulsion des formes qui naissent spontanément par le mouvement de l’aiguille, et que mes yeux découvrent ensuite avec étonnement. J’aime écouter la musique, les sons et la langue comme des formes musicales colorées «
Ficht Tanner
Présent dans l’exposition L’étoffe des rêves de la Halle Saint Pierre, Ficht Tanner dédicacera son livre Ficht Tanner, les jeux de rêves, disponible à la librairie de la Halle Saint Pierre, dimanche 28 septembre, dans la galerie de la Halle Saint Pierre.
Musicien, poète, dessinateur et brodeur Suisse, Ficht Tanner est né dans le village de Trogen, dans la région pastorale de l’Appenzell. Il passe sa jeunesse dans la vallée du Rhin, dans le village de Balgach où l’industrie textile est alors très forte. Obtenant son diplôme de compositeur-typographe en avril 1972, il rejoint alors immédiatement Berne, la capitale helvétique. Il s’installe avec sa femme artiste Esther Tanner (Marcoux) dans le village voisin de Kirchlindach, et devient l’assistant durant six années du peintre bernois Rudolf Mumprecht, tout en commençant à jouer en autodidacte de la contrebasse. C’est là qu’il commence sa pratique artistique de dessinateur et de brodeur, également en autodidacte, mais aussi qu’il rencontre l’artiste textile Therese Hächler, sa future compagne de vie, et qu’il fonde en en 1981, avec son ami musicien Töbi Tobler, son groupe de musique d’improvisation folk, free jazz et rock « sans coutures » Appenzeller Space Schöttl. En 1983, il parvient à réunir sa communauté sentimentale et artistique sous un même toit, dans la moitié d’un double palais du XVIIIe siècle dans son village natal de Trogen: un lieu que Therese et lui-même ont transformé en un remarquable théâtre de vie, de rencontres et de création qui perdure grâce à eux depuis plus de quarante ans. En 2012, le musée d’art brut de Saint-Gall (Open art museum) a consacré une rétrospective à l’artiste brodeur.
Hélène N. est née en 1947 à Skikda (anciennement Philippeville) en Algérie, de parents siciliens et français. Hélène arrive en France à l’âge de 15 ans, sa famille s’installe alors à Palaiseau, banlieue située au sud-ouest de Paris. Sa vie de jeune fille sera marquée par des épreuves personnelles mais aussi une force de vie et une aspiration passionnée pour les arts qui la pousseront malgré des moyens limités à écumer musées et salles de cinéma, ainsi qu’à épuiser les répertoires musicaux. À la seconde moitié de sa soixantaine, elle se met à dessiner des portraits de femmes, en nombre bientôt incalculable. Reste de son œuvre, réalisée sur une dizaine d’années, une centaine de pièces aux formats allant du 24 cm × 32 cm à des petits papiers aux contours découpés. Beaucoup ont été perdues, jetées, ou vendues sur les marchés et dans les bars. Hélène N. vit aujourd’hui dans un studio en banlieue parisienne, proche de ses filles et petits-enfants.
Hélène N. was born in 1947 in Skikda (formerly Philippeville), Algeria, to Sicilian and French parents. She moved to France at the age of fifteen, when her family settled in Palaiseau, a suburb southwest of Paris. Her early years were shaped by personal hardship, but also by a resilient life force and a passionate drive toward the arts. Despite limited means, she roamed museums and cinemas, and immersed herself in the world of music. In her late sixties, she began drawing women’s faces—eventually creating an extraordinary number of portraits.What remains of this body of work—produced over the course of a decade—is a collection of around one hundred pieces, ranging from 24 × 32 cm sheets to small, irregularly cut fragments. Many were lost, discarded, or sold at markets and in cafés. Today, Hélène N. lives in a studio apartment on the outskirts of Paris, close to her daughters and grandchildren.
Myriorama – Edition présentera Elles viennent sous ma main, le dimanche 28 septembre à 14h30, dans l’espace galerie de la Halle Saint Pierre.
Arrivez ! Femmes planétaires ! Venez nous délivrer ! Venez sur la terre ! Faites-nous délivrer !
S’il n’avait eu le dessin pour dernier langage, Sylvain Fusco, mort de faim à 37 ans dans un asile psychiatrique français pendant la Seconde Guerre mondiale, aurait pu disparaître dans les interstices de l’Histoire. Mais il laisse une œuvre puissante, indicible, qui parle et fascine encore. Né dans les ombres d’un siècle en crise – cabarets de la nuit, bandes d’Apaches, bagnes coloniaux, asiles… Fusco a vécu dans les marges de l’Histoire. De ces zones liminaires est née une création incandescent et fulgurante : des milliers de figures féminines surgissent dans la nuit, dans une forme parallèle bouleversante, et habitée. Son œuvre finit par intégrer la Collection de l’Art Brut, tout en échappant aux cadres. Fusco reste à la lisière de l’art « savant » et de l’art populaire, de l’institution et de l’art marginal, de la culture et de son affranchissement. Une plongée dans l’univers d’un « exilé » – et dans ce que l’écart, parfois, révèle de plus brut.
Auteurs : Céline Muzelle et Manuel Anceau Préface de Michel Thévoz
Présentation et signature le samedi 27 septembre à 15h dans la salle de l’auditorium de la Halle Saint Pierre en présence de Céline Muzelle et Manuel Anceau.
Présentation des auteurs
Céline Muzelle En parallèle de son métier d’enseignante, Céline Muzelle consacre son écriture critique et biographique à des œuvres et des artistes aux parcours singuliers et aux expressions radicales. L’ouvrage Fusco, L’exilé est notamment issu d’une recherche universitaire inédite. Elle a également co-écrit, aux côtés de Jacqueline Porret-Forel, le catalogue raisonné d’Aloïse Corbaz, et publié divers articles, livres et catalogues d’exposition en France comme à l’international.
Manuel Anceau Entré dans l’art brut il y a trente ans, Manuel Anceau est l’auteur de nombreux articles sur ce sujet pour des publications en France et en République tchèque, que ce soit pour ABCD – Collection Decharme, Galerie Christian Berst (Paris), Musée LaM (Villeneuve-d’Ascq), revue Analogon (Prague), etc. Il a aussi publié trois recueils de contes, parus chez Ab irato.
L’oeil Hanté, l’art en alerte 1919-1983 par Lucia Sagradini
L’ouvrage : Considérer la puissance des images tout en cherchant à échapper à leur pouvoir, à l’asservissement tant de l’image que de celui ou de celle qui regarde. Toujours chercher, alerte, la dimension subversive des images. Tel est le sujet de cet essai. Regarder implique l’action de saisir l’image et de sortir de la passivité et de la contemplation, mêlant nos histoires, savoirs, et mêmes nos ignorances, pour donner un sens. Dans un monde où les modes virtuels construisent et appuient les fantasmagories du capitalisme, et où les images, leurs flux, participent activement à accroître la passivité des êtres, l’atonie, la peur et l’aliénation, la possibilité de comprendre que le regard est une action politique devient essentielle. Le regard comme une puissance agissante – premier pas vers l’émancipation. L’attachement de Walter Benjamin aux images et à leur saisissement, dans une période de basculement, en dit long sur la vivacité du danger. Walter Benjamin pense que les images dialectiques renferment des expériences de liberté actualisables. Ces images reposent sur des formes venues du passé. L’espace du regard est bien celui d’une lutte politique. L’ordre du monde et la capacité de le bouleverser se tiennent « telles la fleur et l’ortie sur la même prairie… » comme le disait Victor Klemperer. Dans le passé se tiennent les sources et ressources de nos gestes futurs. L’œil hanté porte cette dimension de futur antérieur.
L’autrice : Lucia Sagradini est Docteur en sociologie de l’art et de la culture, professeure d’histoire de l’art et de théorie à l’ESAD des Pyrénées depuis 2017. Rédactrice en chef de Variations – revue internationale de théorie critique, elle poursuit un travail de longue haleine en différentes directions : écriture d’articles sur des pratiques artistiques actuelles, et sur les enjeux conceptuels contemporains ; réalisation d’Icônes pour Multitudes ; présentations d’expositions ou de catalogues ; traductions vers différentes langues : Martha Rosler, Gerd Arntz, John Holloway, Gregorio F. Baremblitt etc..
Présentation et signature du livre dans la salle de l’auditorium de la Halle Saint Pierre le dimanche 21 septembre en présence de l’autrice dès 15h.