Projections

Afin de clôturer l’exposition 
AUX FRONTIERES DE L’ART BRUT
Nous avons le plaisir de vous convier à la projection de deux films sur les artistes :
Patrick NAVAÏ & Roger LORANCE

Dimanche 25 février 2024, à 15h – entrée libre

Halle Saint Pierre – à l’auditorium
Réservation recommandée : 01 42 58 72 89

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Partenaire — 40BraidsPatrick NAVAÏ
AVANT PREMIERE
« Grands sont les yeux d’un père mort ».

Documentaire | 31’ | France-Allemagne-Iran | 2023. Réalisé par Afsaneh Salari, sur l’art et vie de Patrick Navaï et sa famille.
Produit par Afsun Moshiri.

Ce film a été réalisé dans le cadre d’un projet collectif intitulé « Iran, a sense of Place” sous la supervision du réalisateur allemand Wim Wenders et en collaboration avec sa fondation à Berlin. Le film a déjà eu sa première mondiale au festival documentaire de Copenhague au Danemark et a depuis circulé dans nombreux festivals dans le monde entier.

Patrick Navaï – 1955, Paris

Patrick Navaï, est un peintre et poète d’origine franco-iranienne qui a vécu sa jeunesse à Sarcelles. C’est en pratiquant l’école buissonnière qu’il fait la rencontre de la poésie dans les étagères de la bibliothèque. Il obtient ensuite son baccalauréat, puis part voyager en Iran, en Turquie, en Grèce et au Maroc. Une période intense d’écriture et de peinture, si bien qu’en 1980 un prix de la Ville de Paris lui est décerné pour son œuvre graphique Apocalypse. Patrick NaReyvaï  a fait du voyage et des migrations sa thématique privilégiée. Il a fondé en 2001 Migraphonies, revue des littératures et musiques du monde. En 2014 il cofonde la revue Transpercer avec Daniel Besace et Francine Chatelain aux Editions Carnets-Livres et rejoint en 2015 le comité de rédaction de la revue Les Nouveaux Cahiers Pour la Folie. Il a animé divers ateliers d’écriture à Paris, au Centre de Gériatrie de l’Hôpital Bretonneau dans le 18ème ainsi qu’à Corbeil-Essonnes au sein d’un CATTP, à la Bibliothèque du Centre Pénitencier de Joux la Ville dans l’Yonne et dans des écoles primaires de Paris. Il a travaillé dans divers maisons d’éditions ( Alain Moreau, Editions techniques et Juridiques, Nathan ) ainsi que comme instituteur ZIL en Seine Saint-Denis. Il a travaillé également au journal de La Poste puis comme régisseur à L’Orchestre Diaphonie. Sa poésie a fait l’objet de plusieurs Mémoires de Master de l’Université Azad de Téhéran en Iran et de La Faculté de Sousse en Tunisie ( deux de ses recueils ont été traduits en persan aux Editions Payam Rey).

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Roger Lorance : "Je voudrais bien un peu de notoriété avant de mourir quand même !"Roger LORANCE (1925-2018)

« Roger Lorance, peintre oniro-symboliste, ouvre son atelier »

Visites à Roger Lorance en sa maison de Villeneuve-lès-Avignon de mai 200 à février 2002

Un film de Claude et Clovis Prévost, 27′ – 2023.

 

 

Roger Lorance – 1925, Héricourt – 2018, Villeneuve-lès-Avignon

Roger Lorance s’installe en 1930 avec ses parents à Orange, dans une boutique de teinture. Il écrit ses premières poésies en 1942. Ses rencontres avec les peintres Jules Thoret, à Saint-Rémy-de-Provence en 1953 puis Léopold Chaillot en 1954   Villeneuve-lès-Avignon sont déterminantes. Il commence à peindre, tout en poursuivant son métier dans la boutique familiale de teinturerie.  Après une cure de désintoxication en 1965 pour alcoolisme, il stoppe momentanément son activité artistique.  Des centaines de peintures sur bois scandent un univers onirique, saturé de visions tératologiques organisées en structures emblématiques, et rehaussées de couleurs vives. Obsédé par le symbolisme des rêves, n’a cessé de peindre son intériorité comme un bestiaire d’une mythologie sans frontière. De la figure de Shiva à celle d’une hallucination informe, ces représentations ne lui ont apporté que la raillerie et les brimades de ses proches. Parallèlement, inspiré par Hérédia, Gérard de Nerval, ou encore Baudelaire, il a écrit des milliers de poèmes qu’il qualifie de symbolico-parnassiens.

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Notices biographiques des réalisateurs

Afsaneh Salari est une réalisatrice, monteuse et productrice iranienne de documentaires, basée entre Paris et Téhéran. En 2015, elle a cofondé le collectif Docmaniacs à Téhéran où, avec d’autres femmes cinéastes, elles réalisent et produisent des films documentaires. Le film qu’elle a produit The Forbidden Strings sur un groupe de musique rock afghan a été présenté en avant-première à l’IDFA 2019. The Silhouettes est son premier long métrage documentaire en tant que réalisatrice et a obtenu la mention spéciale du jury à Visions du Réel 2020. Elle travaille également comme monteuse aux Ateliers Varan et comme consultante créative auprès d’écoles de cinéma en Iran. Afsaneh est titulaire d’un master en réalisation de documentaires du Docnomads Joint Masters.

Clovis Prévost 
Jean Marie dit Clovis Prévost est né à Paris en 1940. Après des études d’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris, il se tourne vers la photographie et le cinéma. En 1969, Salvador Dalí lui propose de réaliser ensemble un livre sur les monuments d’Antoni Gaudí, avec textes de Robert Descharnes et Francesc Pujols, avec des photos que Clovis Prévost avait réalisées. Dalí rédige la préface. Le musée d’Orsay a constitué en 2004 un fonds d’archives autour de ce projet photo et acquis une sélection de photographies. Ce musée expose de nouveau ces photos de Clovis Prévost entre avril et juillet 2022, lors de l’exposition Gaudí. En 1969, Clovis Prévost publie à Barcelone avec Joan Prats un livre consacré à Alexandre Calder. Il réalise un ensemble de films sur les plus grands artistes et finit par être recruté par Aimé Maeght comme directeur du service cinéma de la galerie Maeght. En 2003, la galerie Maeght lui commande une nouvelle série de photographies et d’entretiens avec ses artistes, parus sous la forme de livres. Par ailleurs, entre 1960 et 1980, il réalise avec son épouse Claude Lenfant-Prévost une étude au long cours sur le Palais idéal du Facteur Cheval (photographies, film et documentation). Clovis Prévost a également immortalisé les graffiti de Paris en collaboration avec l’ethnologue William McLean. Ils ont co-signé un livre et un film. Auteur de plus de cinquante films et d’une trentaine de livres, Clovis Prévost a exposé sur tous les continents ses nombreux projets. Des rétrospectives ont eu lieu, entre autres, à la galerie Maeght en 2012 sur son œuvre de photographe et au Centre Pompidou en 1993 sur ses films. Il continue ses réalisations, dont les dernières en date : « Visite à André Bruyère en sa maison Les Eyrascles à Maussane-les-Alpilles. Août 1972 », 2023, « Sami-Ali et l’indicible » sur les calligraphies du psychanalyste Mahmoud Sami-Ali, 2022, « Clovis Trouille, peintre antitout », 2021, « Étienne Jacobée, sculpteur », 2020 et « Chomo : le Débarquement spirituel, images de lumière », 2019.

 

 

 

Le monde de Tim

PRESENTATION – PROJECTION

Le monde de TIM 
La vie d’un artiste et paysan haut-marnais

Par Stéphane POPLIMONT

Samedi 18 novembre 2023, à 15 heures

Halle Saint Pierre – à l’auditorium, entrée libre
Réservation conseillée : 0 14 25 872 89

Jean-Michel Douche a découvert par hasard le travail de Tim, un artiste et paysan haut-marnais anonyme du XXe siècle. Pendant 10 ans, avec son épouse Maryvonne Rincent, ils ont épluché 35 ans de dessins.

« Je n’ai jamais rencontré Tim. » Pourtant, Le Monde de Tim a marqué les dix dernières années de Jean-Michel Douche. Les chemins des deux hommes se sont croisés par hasard. Alors que Jean-Michel Douche passait son temps libre à arpenter les vide-greniers de la région, il tombe sur deux caisses de moteurs de locomotives à Nogent. Quelques mois plus tard, pendant son rangement hivernal, il découvre les œuvres de Tim.

Dès lors, une passion nait. Jean-Michel Douche et sa femme se mettent à retracer l’histoire de Tim en parcourant 35 ans de dessins. La vie de Tim transpire par ses dessins, dit Jean-Michel Douche.

 

 

 

Le monde de Tim

Présentation du Monde de TIM :
la vie d’un artiste et paysan haut-marnais

avec Tim
Le réalisation, François-Marie Lapchine
et
Maryvonne Rincent, Jean-Michel Douche, les découvreurs, partageront le fruit de leurs recherches lors d’une conférence et projection à la Halle Saint Pierre le :

Samedi 18 novembre 2023, à 15 heures
Réservation conseillée : 0 14 25 872 89

Halle Saint Pierre – à l’auditorium, entrée libre

Jean-Michel Douche a découvert par hasard le travail de Tim, un artiste et paysan haut-marnais anonyme du XXe siècle. Pendant 10 ans, il a épluché 35 ans de dessins.

« Je n’ai jamais rencontré Tim. » Pourtant, Le Monde de Tim a marqué les dix dernières années de Jean-Michel Douche. Les chemins des deux hommes se sont croisés par hasard. Alors que Jean-Michel Douche passait son temps libre à arpenter les vide-greniers de la région, il tombe sur deux caisses de moteurs de locomotives à Nogent. Quelques mois plus tard, pendant son rangement hivernal, il découvre les œuvres de Tim.

Dès lors, une passion nait. Jean-Michel Douche et sa femme se mettent à retracer l’histoire de Tim en parcourant 35 ans de dessins. « La vie de Tim transpire par ses dessins », dit Jean-Michel Douche.