Le dimanche 26 octobre à 15h dans l’auditorium de la Halle Saint Pierre
Lecture Théâtrale : Mes trois fantômes du temps passé
Frantz Kafka/ Nâvim Hikmet/ Samuel Beckett
Mes trois fantômes du temps passé est une pièce de théâtre de Sevgi Türker Terlemez publiée en août 2024, collection Regards turcs, L’harmattan, avec la préface de Phillipe Tancelin et couverture de Patrick Navaï.
Sevgi Türker-Terlemez (née le 25 mai 1948 à Hopa, Turquie) est une écrivaine, nouvelliste, essayiste, traductrice de langue turque et française.
Mes trois fantômes du passé Frantz Kafka / Nâzim Hikmet / Samuel Becket
C’est l’histoire d’un doctorante qui choisit comme sujet de recherche « Esthétique et métaphysique de l’attente en relation avec Le procès de Frantz Kafka, Ferhat et Sirin de Nâvim Hikmet et En attendant Godot de Samuel Beckett ».
Ainsi se retrouvent un thèque, un turc et un irlandais, comme invités, dans les rêves de la jeune fille qui, face à l’incapacité de progresser dans son travail, se lance à la recherche de l’indicible alimentée par de nombreuses réflexions, errances et extravagances sur l’attente, révélant la vérité de l’Être.
Cent ans après la disparition de Kafka, soixante-et-un ans après celle de Hikmet et trente-cinq ans après celle de Beckett, ces trois fantômes du passé nous rappellent que, même dans l’obscurité la plus profonde, l’esprit humain continue de chercher la lumière de la vérité.
Où vas-tu, nuage ? Vie romancée de Jaber par Jean Calembert
RENCONTRE-SIGNATURE AVEC L’AUTEUR
Samedi 15 février 2025 à 14h Halle Saint Pierre (RDC) – entrée libre
Présentation courte : Jaber Al Mahjoub né en Tunisie et auto-proclamé le Roi de Beaubourg, a été une figure parisienne bien connue de l’art brut. L’auteur ne l’a jamais rencontré mais aurais bien aimé le connaître ; il a donc inventé une belle histoire dans laquelle il l’a bien connu et auraient été amis. Un bel hommage à mi-chemin de la réalité et de la pure fiction… Jaber aurait adoré !
L’auteur : Né en 1942, Jean Calembert décide le jour de ses 77 ans de réaliser un vieux rêve : écrire ! Son premier roman Joe Hartfield, l’homme qui voulait tuer Donald Trump laisse libre cours à son humour déjanté. Le Mal-Aimé l’aide à voir de l’intérieur. Grâce à l’écriture, Jean revit, nourri par le besoin d’écrire encore et encore. Il se bat avec de nouveaux manuscrits sans succès, jusqu’à la découverte en septembre 2023 d’un personnage hors-normes : Jaber…
L’éditeur : Maison d’édition d’art, galerie nomade et agence artistique, L’œil de la femme à barbe – dédié à l’art singulier et à l’expressionnisme – représente des artistes vivants aux techniques et sensibilités multiples, en grande majorité des femmes, mais pas que…
La collection Sans image (quoi que…): Voici une nouvelle collection dans laquelle le texte prévaut sur les images, contrairement aux autres ouvrages édités. Elle est ouverte aux poètes, auteures·rs, critiques d’art… pour lesquelles·ls l’art n’est ni un passe-temps, ni un prétexte, ni une lubie, mais bien une expression humaine essentielle !
Quatrième de couverture : Ceci n’est pas une… biographie de Jaber ! Avant d’entendre parler de lui, l’auteur Jean Calembert n’était pas spécialiste de l’art brut et encore moins de Jaber. En revanche, quand il l’a découvert, il a eu le coup de foudre pour cet homme si éloigné des canons artistiques habituels, si peu soucieux des us et coutumes du monde de l’art et si sympathiquement réfractaire aux règles communément respectées. Mais Jaber était déjà décédé, impossible donc d’espérer faire sa connaissance. Qu’à cela ne tienne ! Puisqu’il est romancier, il décide derechef de s’inventer une tranche de vie sous un autre nom, au cours de laquelle il aurait fait la connaissance de Jaber, l’aurait reçu chez lui à Bruxelles et surtout aurait été son ami… Ainsi donc, notre imaginatif retraité se met en quête de toute information pouvant lui permettre d’en savoir plus sur son héros, part à la recherche de personnes l’ayant fréquenté, interroge, lit, farfouille, traverse un océan pour rencontrer son ex-épouse aux États-Unis, entretient des correspondances et s’attelle à la rédaction d’un livre tout à fait original qui nous tient en permanence à la limite de la réalité et de la fiction, du vécu et du phantasmé, sur cette ligne fragile entre le rêve et l’état de veille. Ceux qui ont connu Jaber le reconnaîtront, les autres regretteront peut-être de ne pas avoir eu cette chance… Et Jaber dans tout cela, qu’aurait-il pensé de la liberté que l’auteur prend avec la réalité et la vie des autres ? Mais il aurait adoré ça, bien sûr ! À la question « Où vas-tu, nuage ? », il répondait : « Je ne sais pas, enfant. Je fais mon voyage avec tout le vent. Mais, où que je parte, je ferai quelque bien. Le reste n’est rien. » Déployez donc vos ailes sans crainte et… bon voyage !