La scène poésie du Chat Noir

La Scène Poésie du Chat Noir de retour dans l’auditorium de la Halle Saint Pierre



La scène de poésie du Chat noir, c’est une scène slam que j’anime régulièrement avec Romain Nouat, rédacteur en chef du journal Le Chat noir, à la Halle Saint-Pierre, au pied des escaliers de Montmartre.

Une fois par mois, un samedi ou un dimanche après-midi, ce lieu mythique de l’art brut nous accueille pour une scène de poésie à laquelle participe un nombre croissant d’afficionados, tout en restant ouverte à quiconque souhaite écouter ou dire un texte. Plusieurs fois par an, nous y présentons aussi le Cabaret du Chat noir, un plateau théâtral réunissant nos meilleurs poètes et poétesses.

Toutes celles et ceux qui le souhaitent, quelle que soit la forme de leur art poétique – vers compté, vers libre ou prose poétique, chanson, rap ou conte – peuvent déclamer leur texte en direct lors de la scène du Chat noir. Quant au cabaret, il offre un spectacle de choix, toujours gratuit, pour découvrir un panel de l’art oratoire et poétique contemporain. »

Julien Barret

 


La nouvelle scène de poésie du Chat noir

Editons L’Herbe qui tremble – Rencontre en poésie

Les éditions L’herbe qui tremble présentent Une rencontre en poésie autour de trois ouvrages

Samedi 22 novembre à partir de 14h30 dans l’auditorium de la Halle Saint Pierre


 

 

Elle dit : « Connaissez-vous la mer je vous y mènerai, nous la prendrons ensemble, on prend comme ça la main de nos enfants, oui quand ils pleurent dans la nuit jaune, qu’ils se salissent et se retournent […] Connaissez-vous la mer, fermez les bras sur elle, dans nos silences elle est là tout entière, elle roule dans les moulins du désir qui tournent dans nos reins ».

Toute la mer de Claudine Bohi, ce sont tous les désirs, toutes les enfances, tous les rêves et toutes les chutes, le flux et le reflux de la musique du monde, « le retour en nous de l’espérance », la recherche de soi-même en prenant les sentiers de la poésie.


Au jour le jour est un grand et beau livre de poèmes empreints de mélancolie. « Ces pays perdus / autant que les mots, / ils sont derrière toi. » Le futur, le poète s’en préoccupe : « Te faudra-t-il quitter tes pas sur des chemins sans issue, maintenant que tu as pris note de ton absence future sans trop y croire pourtant ? » Certes sans trop y croire. La vie, le sentiment de vivre toujours, s’imposent irrésistiblement. « Le fleuve n’a pas changé de cours, / même si la nuit s’est épaissie / l’aube ne faillira pas. »
Nous retrouvons dans ce dernier recueil les poèmes courts dont Max Alhau maîtrise si bien l’écriture. Le poème, qu’on lit vite, ouvre d’infinis chemins de pensées.

 

 


 

 

Le 12 mai 2008 à 2 h 28, un tremblement de terre de magnitude 8 a ravagé la province du Sichuan occidental en Chine, jetant des millions de personnes sur les routes et tuant des dizaines de milliers d’autres. Ce fut l’un des séismes les plus meurtriers de l’histoire de l’humanité. Il devint rapidement patent qu’il y avait parmi les victimes un nombre effarant d’écoliers, ensevelis sous les décombres de leurs écoles construites par le gouvernement. Ian Boyden, plasticien, sinologue et poète américain né en 1971, s’est inspiré du travail de l’artiste chinois Ai Weiwei pour évoquer à son tour la mémoire de 108 des enfants disparus lors du séisme de 2008. Chaque poème est un hommage.


https://lherbequitremble.fr/livres/une-foret-de-noms.html

Collection Dilaceratio Corporis par les éditions FAGE

La collection Dilaceratio Corporis (éditons FAGE) présente : Jolies Momies de Marine Degli, Et la mort fut de Jean-Loïc Le Quellec, en présence de la responsable de la collection Laurence Loutre-Barbier


Il fut un temps où la mort ne revêtait pas un caractère définitif et les récits nous disent même le plus souvent que la mort n’existait pas… jusqu’à ce que survienne un incident ayant eu pour conséquence de l’introduire.

Jolies momies met l’accent sur les momies égyptiennes féminines et la littérature. Attractions autant pour les savants, les amateurs de cabinets de curiosités que pour les artistes, les momies sont aussi des figures du fantasme érotique. Elles génèrent une prodigieuse théâtralisation de la mort et enflamment l’imagination des écrivains qui tentent d’en explorer les contours en multipliant les approches.


Dimanche 9 novembre 2025 à 14h30 dans la salle de l’auditorium de la Halle Saint Pierre.

Présentation et échanges avec Marine Degli à 14h30,                                              avec Jean-Loïc Le Quellec à 15h30

Entrée libre réservation conseillée au 01.42.58.72.89 ou par communication@hallesaintpierre.org

Rencontre Signature Bruno Montpied Outsider’Paris

 » En rassemblant dans mon livre plus de 300 créateurs populaires, je voulais offrir au public un panorama des jardins spontanés le plus complet et éclectique possible. »

Bruno Montpied

Bruno Montpied sera présent samedi 25 octobre à l’Outsider ‘Paris, dès 14h30, au stand de la librairie de la Halle Saint Pierre, pour une signature de la réédition de son livre Le Gazouillis des éléphants

Rendez vous au 74 boulevard Richard-Lenoir, 75011 Paris

La Bande à TOTO présentent IN TOTO 7 Revue de la poésie

A L’occasion de la présentation de la collection de Joseph Nosarzewski autour de Hans Bellemer, à la libraire de la Halle Saint Pierre. La Bande à TOTO présentent IN TOTO 7 Revue de la poésie.

Les premières interventions seront intercalées par morceaux du CD de poésie sonore inclus dans les premiers exemplaires de IN TOTO 7

  • Mona Huerta, « De la comète Bernard Requichot ».  
  • Joseph Nosarzewski, « Autour de Hans Bellmer
  • Virginie di RicciI, lecture de Mistakes, d’Unica Zürn 
  • Denis Moscovici, sur Odilon de Jean Perier
  • Charles Illouz, Masques Indonésie (vidéo)
  • Jehan van Langhenhoven, Du surréalisme raconté a Mamadou Slang et sa bande au Rendez-vous des Amis

Rencontre autour de l’ouvrage « Inédits » de Geneviève Clancy

Rencontre autour de la parution de Inédits, de Geneviève Clancy Ed. L’Harmattan collection poètes des cinq continents. Avec la participation de : 

  • Philippe Tancelin (poète-philosophe)
  • Sophie Clancy (psychologue)
  • Francis Clancy (cinéaste) 
  • Iro Siafliaki (cinéaste)
  • Tarik Bechiri (musicien)
  • Moa Abaid (musicien)
  • Alexandre Massipe (écrivain)

Vingt ans après la disparition de la poète et philosophe, ces textes sont pour la majorité d’entre eux inédits ou encore, dispersés dans des revues aujourd’hui éteintes. Par leur réunion, ils viennent ici nous faire apprécier combien la poésie en ce qu’elle « appartient à l’ontologie, peut-être tenue comme l’expression achevée de la philosophie. »
Ce recueil peut également se révéler au lecteur comme une authentique et singulière rencontre avec l’œuvre de Geneviève Clancy, sa pensée, son écriture et ce qu’elles nous font mesurer de l’engagement du « témoin » par sa narration dans l’histoire.
Les bouleversements remarquables que l’auteure opère dans la langue, contribuent plus encore aujourd’hui, à cette profondeur de tenue de la poésie que notre époque hélas abandonne.

Courts de Bruts / Espèce(s) de Brut

Courts de Bruts

De 14h30 à 16h30

Une sélection 6 de court-métrages documentaires sur des environnements d’art brut et leurs créateurs. Proposée par Rémy Ricordeau et Sonia Terhzaz.

Les projections seront entrecoupées d’échanges avec le public.

  • Eijiro Miyama de Philippe Lespinasse (13 min) Japon
  • Le jardin en folie d’un aborigène Amei de Rémy Ricordeau (9 min) Taïwan
  • Sacrées bouteilles de Fitouri Belhiba (26 min) Tunisie
  • La Pinturitas, de Von Gimenez (5min) Espagne
  • Coco et les sirènes, de Rémy Ricordeau (16 min) France
  • Laurent, Johnny et Emmaüs, de Sonia Terhzaz (15 min) France

Espèce(s) de Brut, Olivier Apert

De 16h75 à 17h30

Présentation et échange avec l’auteur du livre Espèce(s) de Brut, paru aux éditions « Le temps des cerises ».

Entrée libre, réservation conseillée au 01 42 58 72 89

Rencontre avec Ficht Tanner

Rencontre et dédicace avec l’artiste Ficht Tanner

Dimanche 28 septembre 2025 à 14h30 – Galerie de la Halle Saint Pierre


«  Je m’assois depuis des années chaque jour devant ma machine à broder, sans dessin
préparatoire ou intention intellectuelle, en suivant simplement l’impulsion des formes qui
naissent spontanément par le mouvement de l’aiguille, et que mes yeux découvrent ensuite avec étonnement. J’aime écouter la musique, les sons et la langue comme des formes musicales colorées
« 

Ficht Tanner


Présent dans l’exposition L’étoffe des rêves de la Halle Saint Pierre, Ficht Tanner dédicacera son livre Ficht Tanner, les jeux de rêves, disponible à la librairie de la Halle Saint Pierre, dimanche 28 septembre, dans la galerie de la Halle Saint Pierre. 


Musicien, poète, dessinateur et brodeur Suisse, Ficht Tanner est né dans le village de Trogen, dans la région pastorale de l’Appenzell. Il passe sa jeunesse dans la vallée du Rhin, dans le village de Balgach où l’industrie textile est alors très forte. Obtenant son diplôme de compositeur-typographe en avril 1972, il rejoint alors immédiatement Berne, la capitale helvétique. Il s’installe avec sa femme artiste Esther Tanner (Marcoux) dans le village voisin de Kirchlindach, et devient l’assistant durant six années du peintre bernois Rudolf Mumprecht, tout en commençant à jouer en autodidacte de la contrebasse. C’est là qu’il commence sa pratique artistique de dessinateur et de brodeur, également en autodidacte, mais aussi qu’il rencontre l’artiste textile
Therese Hächler, sa future compagne de vie, et qu’il fonde en en 1981, avec son ami musicien Töbi Tobler, son groupe de musique d’improvisation folk, free jazz et rock       « sans coutures » Appenzeller Space Schöttl. En 1983, il parvient à réunir sa communauté sentimentale et artistique sous un même toit, dans la moitié
d’un double palais du XVIIIe siècle dans son village natal de Trogen: un lieu que
Therese et lui-même ont transformé en un remarquable théâtre de vie, de rencontres et de création qui perdure grâce à eux depuis plus de quarante ans. En 2012, le musée d’art brut de Saint-Gall (Open art museum) a consacré une rétrospective à l’artiste brodeur.



Elles viennent sous ma main, Hélène N.

Hélène N. Elles viennent sous ma main

HÉLÈNE N. 

Hélène N. est née en 1947 à Skikda (anciennement Philippeville) en Algérie, de parents siciliens et français. Hélène arrive en France à l’âge de 15 ans, sa famille s’installe alors à Palaiseau, banlieue située au sud-ouest de Paris. Sa vie de jeune fille sera marquée par des épreuves personnelles mais aussi une force de vie et une aspiration passionnée pour les arts qui la pousseront malgré des moyens limités à écumer musées et salles de cinéma, ainsi qu’à épuiser les répertoires musicaux. À la seconde moitié de sa soixantaine, elle se met à dessiner des portraits de femmes, en nombre bientôt incalculable. Reste de son œuvre, réalisée sur une dizaine d’années, une centaine de pièces aux formats allant du 24 cm × 32 cm à des petits papiers aux contours découpés. Beaucoup ont été perdues, jetées, ou vendues sur les marchés et dans les bars. Hélène N. vit aujourd’hui dans un studio en banlieue parisienne, proche de ses filles et petits-enfants.

Hélène N. was born in 1947 in Skikda (formerly Philippeville), Algeria, to Sicilian and French parents. She moved to France at the age of fifteen, when her family settled in Palaiseau, a suburb southwest of Paris. Her early years were shaped by personal hardship, but also by a resilient life force and a passionate drive toward the arts. Despite limited means, she roamed museums and cinemas, and immersed herself in the world of music.  In her late sixties, she began drawing women’s faces—eventually creating an extraordinary number of portraits.What remains of this body of work—produced over the course of a decade—is a collection of around one hundred pieces, ranging from 24 × 32 cm sheets to small, irregularly cut fragments. Many were lost, discarded, or sold at markets and in cafés. Today, Hélène N. lives in a studio apartment on the outskirts of Paris, close to her daughters and grandchildren.

Myriorama – Edition présentera Elles viennent sous ma main, le dimanche 28 septembre à 14h30, dans l’espace galerie de la Halle Saint Pierre.

 

Fusco l’exilé

Fusco l’exilé par Céline Muzelle et Manuel Anceau

Arrivez ! Femmes planétaires !
Venez nous délivrer !
Venez sur la terre !
Faites-nous délivrer !

S’il n’avait eu le dessin pour dernier langage, Sylvain Fusco, mort de faim à 37 ans dans un asile psychiatrique français pendant la Seconde Guerre mondiale, aurait pu disparaître dans les interstices de l’Histoire. Mais il laisse une œuvre puissante, indicible, qui parle et fascine encore.
Né dans les ombres d’un siècle en crise – cabarets de la nuit, bandes d’Apaches, bagnes coloniaux, asiles… Fusco a vécu dans les marges de l’Histoire. De ces zones liminaires est née une création incandescent et fulgurante : des milliers de figures féminines surgissent dans la nuit, dans une forme parallèle bouleversante, et habitée.
Son œuvre finit par intégrer la Collection de l’Art Brut, tout en échappant aux cadres. Fusco reste à la lisière de l’art « savant » et de l’art populaire, de l’institution et de l’art marginal, de la culture et de son affranchissement.
Une plongée dans l’univers d’un « exilé » – et dans ce que l’écart, parfois, révèle de plus brut.

Auteurs : Céline Muzelle et Manuel Anceau
Préface de Michel Thévoz

Présentation et signature le samedi 27 septembre à 15h dans la salle de l’auditorium de la Halle Saint Pierre en présence de Céline Muzelle et Manuel Anceau.


Présentation des auteurs

Céline Muzelle 
En parallèle de son métier d’enseignante, Céline Muzelle consacre son écriture critique et biographique à des œuvres et des artistes aux parcours singuliers et aux expressions radicales. L’ouvrage Fusco, L’exilé est notamment issu d’une recherche universitaire inédite. Elle a également co-écrit, aux côtés de Jacqueline Porret-Forel, le catalogue raisonné d’Aloïse Corbaz, et publié divers articles, livres et catalogues d’exposition en France comme à l’international.

Manuel Anceau 
Entré dans l’art brut il y a trente ans, Manuel Anceau est l’auteur de nombreux articles sur ce sujet pour des publications en France et en République tchèque, que ce soit pour ABCD – Collection Decharme, Galerie Christian Berst (Paris), Musée LaM (Villeneuve-d’Ascq), revue Analogon (Prague), etc. Il a aussi publié trois recueils de contes, parus chez Ab irato.