Rencontre et dédicace avec l’artiste Ficht Tanner
Dimanche 28 septembre 2025 à 14h30 – Galerie de la Halle Saint Pierre

« Je m’assois depuis des années chaque jour devant ma machine à broder, sans dessin
préparatoire ou intention intellectuelle, en suivant simplement l’impulsion des formes qui
naissent spontanément par le mouvement de l’aiguille, et que mes yeux découvrent ensuite avec étonnement. J’aime écouter la musique, les sons et la langue comme des formes musicales colorées «
Ficht Tanner
Présent dans l’exposition L’étoffe des rêves de la Halle Saint Pierre, Ficht Tanner dédicacera son livre Ficht Tanner, les jeux de rêves, disponible à la librairie de la Halle Saint Pierre, dimanche 28 septembre, dans la galerie de la Halle Saint Pierre.
Musicien, poète, dessinateur et brodeur Suisse, Ficht Tanner est né dans le village de Trogen, dans la région pastorale de l’Appenzell. Il passe sa jeunesse dans la vallée du Rhin, dans le village de Balgach où l’industrie textile est alors très forte. Obtenant son diplôme de compositeur-typographe en avril 1972, il rejoint alors immédiatement Berne, la capitale helvétique. Il s’installe avec sa femme artiste Esther Tanner (Marcoux) dans le village voisin de Kirchlindach, et devient l’assistant durant six années du peintre bernois Rudolf Mumprecht, tout en commençant à jouer en autodidacte de la contrebasse. C’est là qu’il commence sa pratique artistique de dessinateur et de brodeur, également en autodidacte, mais aussi qu’il rencontre l’artiste textile
Therese Hächler, sa future compagne de vie, et qu’il fonde en en 1981, avec son ami musicien Töbi Tobler, son groupe de musique d’improvisation folk, free jazz et rock « sans coutures » Appenzeller Space Schöttl. En 1983, il parvient à réunir sa communauté sentimentale et artistique sous un même toit, dans la moitié
d’un double palais du XVIIIe siècle dans son village natal de Trogen: un lieu que
Therese et lui-même ont transformé en un remarquable théâtre de vie, de rencontres et de création qui perdure grâce à eux depuis plus de quarante ans. En 2012, le musée d’art brut de Saint-Gall (Open art museum) a consacré une rétrospective à l’artiste brodeur.