Victoria Rose

L’artiste Victoria Rose expose son Paper Art sur les murs de la Librairie Du 7 au 30 novembre 2025


Victoria Rose est une artiste plasticienne autodidacte dont l’univers visuel explore la joie, la couleur et l’imaginaire. Elle dessine et peint des œuvres composées de milliers de points de tailles et de rythmes différents, formant des paysages poétiques où le rêve occupe une place centrale. Son travail s’inscrit dans une approche multidisciplinaire mêlant peinture, dessin, collage, papier et création d’objets.

Inspirée par la nature, les textures et les matières, elle développe une recherche autour du papier à travers : le tissage sous diverses formes, la réalisation de labyrinthes, d’entrelacs et de parcours visuels, le collage et la conception de lettrage, la création de bols en papier et d’objets uniques à partir de matériaux naturels ou recyclés.

Chaque œuvre est entièrement façonnée à la main, conférant à chaque pièce son  caractère singulier, unique et artisanal.

Engagée dans la transmission, Victoria Rose anime régulièrement des ateliers d’art plastique au sein d’établissement scolaire et culturels, et participe à la conception de décors ainsi qu’à la réalisation de scénographies de vitrines.

Son compte Instagram présente un aperçu de son univers artistique et photographique et constitue un espace privilégié de contact et d’échanges autour de son travail. 


Editons L’Herbe qui tremble – Rencontre en poésie

Les éditions L’herbe qui tremble présentent Une rencontre en poésie autour de trois ouvrages

Samedi 22 novembre à partir de 14h30 dans l’auditorium de la Halle Saint Pierre


 

 

Elle dit : « Connaissez-vous la mer je vous y mènerai, nous la prendrons ensemble, on prend comme ça la main de nos enfants, oui quand ils pleurent dans la nuit jaune, qu’ils se salissent et se retournent […] Connaissez-vous la mer, fermez les bras sur elle, dans nos silences elle est là tout entière, elle roule dans les moulins du désir qui tournent dans nos reins ».

Toute la mer de Claudine Bohi, ce sont tous les désirs, toutes les enfances, tous les rêves et toutes les chutes, le flux et le reflux de la musique du monde, « le retour en nous de l’espérance », la recherche de soi-même en prenant les sentiers de la poésie.


Au jour le jour est un grand et beau livre de poèmes empreints de mélancolie. « Ces pays perdus / autant que les mots, / ils sont derrière toi. » Le futur, le poète s’en préoccupe : « Te faudra-t-il quitter tes pas sur des chemins sans issue, maintenant que tu as pris note de ton absence future sans trop y croire pourtant ? » Certes sans trop y croire. La vie, le sentiment de vivre toujours, s’imposent irrésistiblement. « Le fleuve n’a pas changé de cours, / même si la nuit s’est épaissie / l’aube ne faillira pas. »
Nous retrouvons dans ce dernier recueil les poèmes courts dont Max Alhau maîtrise si bien l’écriture. Le poème, qu’on lit vite, ouvre d’infinis chemins de pensées.

 

 


 

 

Le 12 mai 2008 à 2 h 28, un tremblement de terre de magnitude 8 a ravagé la province du Sichuan occidental en Chine, jetant des millions de personnes sur les routes et tuant des dizaines de milliers d’autres. Ce fut l’un des séismes les plus meurtriers de l’histoire de l’humanité. Il devint rapidement patent qu’il y avait parmi les victimes un nombre effarant d’écoliers, ensevelis sous les décombres de leurs écoles construites par le gouvernement. Ian Boyden, plasticien, sinologue et poète américain né en 1971, s’est inspiré du travail de l’artiste chinois Ai Weiwei pour évoquer à son tour la mémoire de 108 des enfants disparus lors du séisme de 2008. Chaque poème est un hommage.


https://lherbequitremble.fr/livres/une-foret-de-noms.html

Rencontre Signature Bruno Montpied Outsider’Paris

 » En rassemblant dans mon livre plus de 300 créateurs populaires, je voulais offrir au public un panorama des jardins spontanés le plus complet et éclectique possible. »

Bruno Montpied

Bruno Montpied sera présent samedi 25 octobre à l’Outsider ‘Paris, dès 14h30, au stand de la librairie de la Halle Saint Pierre, pour une signature de la réédition de son livre Le Gazouillis des éléphants

Rendez vous au 74 boulevard Richard-Lenoir, 75011 Paris

Rencontre avec Ficht Tanner

Rencontre et dédicace avec l’artiste Ficht Tanner

Dimanche 28 septembre 2025 à 14h30 – Galerie de la Halle Saint Pierre


«  Je m’assois depuis des années chaque jour devant ma machine à broder, sans dessin
préparatoire ou intention intellectuelle, en suivant simplement l’impulsion des formes qui
naissent spontanément par le mouvement de l’aiguille, et que mes yeux découvrent ensuite avec étonnement. J’aime écouter la musique, les sons et la langue comme des formes musicales colorées
« 

Ficht Tanner


Présent dans l’exposition L’étoffe des rêves de la Halle Saint Pierre, Ficht Tanner dédicacera son livre Ficht Tanner, les jeux de rêves, disponible à la librairie de la Halle Saint Pierre, dimanche 28 septembre, dans la galerie de la Halle Saint Pierre. 


Musicien, poète, dessinateur et brodeur Suisse, Ficht Tanner est né dans le village de Trogen, dans la région pastorale de l’Appenzell. Il passe sa jeunesse dans la vallée du Rhin, dans le village de Balgach où l’industrie textile est alors très forte. Obtenant son diplôme de compositeur-typographe en avril 1972, il rejoint alors immédiatement Berne, la capitale helvétique. Il s’installe avec sa femme artiste Esther Tanner (Marcoux) dans le village voisin de Kirchlindach, et devient l’assistant durant six années du peintre bernois Rudolf Mumprecht, tout en commençant à jouer en autodidacte de la contrebasse. C’est là qu’il commence sa pratique artistique de dessinateur et de brodeur, également en autodidacte, mais aussi qu’il rencontre l’artiste textile
Therese Hächler, sa future compagne de vie, et qu’il fonde en en 1981, avec son ami musicien Töbi Tobler, son groupe de musique d’improvisation folk, free jazz et rock       « sans coutures » Appenzeller Space Schöttl. En 1983, il parvient à réunir sa communauté sentimentale et artistique sous un même toit, dans la moitié
d’un double palais du XVIIIe siècle dans son village natal de Trogen: un lieu que
Therese et lui-même ont transformé en un remarquable théâtre de vie, de rencontres et de création qui perdure grâce à eux depuis plus de quarante ans. En 2012, le musée d’art brut de Saint-Gall (Open art museum) a consacré une rétrospective à l’artiste brodeur.



Der Fortuna

Der Fortuna à la librairie du 5 septembre au 10 octobre

Ancré dès son plus jeune âge dans l’univers des sculptures anglaises des années 90, il
illustre à cette époque des fanzines aux États-Unis, Angleterre, France et Pologne entre
autre…
En 2005, la galeriste Christelle P expose ses assemblages lors du Printemps des
Singuliers à Paris. Suite à cela il rentre dans des collections d’art Brut.
En 2011, une série de reliquaires est présentée lors de l’événement collectif underground Street Voodoo, en écho à la Biennale d’art contemporain de Lyon.
En 2012, à Katmandou, il conçoit une installation chez un collectionneur autour du thème du voyage intérieur, mêlant poésie et grandes toiles. Cette instalation ira ensuite
exposée à Hong Kong, en showroom privé.
En 2016, à Amsterdam, une série de ses dessins est exposée au musée de l’Hermitage.
En 2019, son travail figure dans une exposition consacrée à l’art carcéral mexicain à
Bruxelles.
En 2020, il réalise une série d’illustrations pour des médiévistes de l’Académie de
Vienne, en Autriche.
En 2022, il illustre une série autour de la médecine dans la Grèce antique pour des
chercheurs basés à Bratislava.
En 2023, de passage à Prague, il commence une série de dessins préparatoires inspirés de sa rencontre avec Ørland von Traumer et son roman CazinoLA. La même année, il conçoit la pochette d’une cassette audio pour un compositeur anglais de musiques de films d’horreur coréens.
En 2024, il travaille sur une série d’illustrations autour de la Grande Guerre pour la
réédition d’un roman français, puis crée une série sur Les Mille et Une Nuits pour un
hôtel privé au Vietnam, ainsi qu’une série dédiée à la vigne et à l’alchimie, pour des
viticulteurs.
En 2025, il se consacre essentiellement à l’illustration du roman CazinoLA, pour lequel
il réalise plus de trente dessins et plusieurs toiles. Il poursuit actuellement sa
collaboration avec Ørland von Traumer, et travaille déjà aux esquisses du prochain roman de ce dernier à New York. Il le dit lui-même : s’il a multiplié les alias au fil de sa carrière, c’est qu’il revendique l’héritage alchimique et hermétique de ses ancêtres, pour qui le nom n’est qu’un voile de discrétion. Seule compte l’œuvre, et ce qu’elle sème dans le monde profane…
Une partie de son œuvre a trouvé refuge dans des collections privées, parfois
confidentielles, éparpillées aux quatre coins du monde, où elles poursuivent leur chemin secret.

Elles viennent sous ma main, Hélène N.

Hélène N. Elles viennent sous ma main

HÉLÈNE N. 

Hélène N. est née en 1947 à Skikda (anciennement Philippeville) en Algérie, de parents siciliens et français. Hélène arrive en France à l’âge de 15 ans, sa famille s’installe alors à Palaiseau, banlieue située au sud-ouest de Paris. Sa vie de jeune fille sera marquée par des épreuves personnelles mais aussi une force de vie et une aspiration passionnée pour les arts qui la pousseront malgré des moyens limités à écumer musées et salles de cinéma, ainsi qu’à épuiser les répertoires musicaux. À la seconde moitié de sa soixantaine, elle se met à dessiner des portraits de femmes, en nombre bientôt incalculable. Reste de son œuvre, réalisée sur une dizaine d’années, une centaine de pièces aux formats allant du 24 cm × 32 cm à des petits papiers aux contours découpés. Beaucoup ont été perdues, jetées, ou vendues sur les marchés et dans les bars. Hélène N. vit aujourd’hui dans un studio en banlieue parisienne, proche de ses filles et petits-enfants.

Hélène N. was born in 1947 in Skikda (formerly Philippeville), Algeria, to Sicilian and French parents. She moved to France at the age of fifteen, when her family settled in Palaiseau, a suburb southwest of Paris. Her early years were shaped by personal hardship, but also by a resilient life force and a passionate drive toward the arts. Despite limited means, she roamed museums and cinemas, and immersed herself in the world of music.  In her late sixties, she began drawing women’s faces—eventually creating an extraordinary number of portraits.What remains of this body of work—produced over the course of a decade—is a collection of around one hundred pieces, ranging from 24 × 32 cm sheets to small, irregularly cut fragments. Many were lost, discarded, or sold at markets and in cafés. Today, Hélène N. lives in a studio apartment on the outskirts of Paris, close to her daughters and grandchildren.

Myriorama – Edition présentera Elles viennent sous ma main, le dimanche 28 septembre à 14h30, dans l’espace galerie de la Halle Saint Pierre.

 

Fusco l’exilé

Fusco l’exilé par Céline Muzelle et Manuel Anceau

Arrivez ! Femmes planétaires !
Venez nous délivrer !
Venez sur la terre !
Faites-nous délivrer !

S’il n’avait eu le dessin pour dernier langage, Sylvain Fusco, mort de faim à 37 ans dans un asile psychiatrique français pendant la Seconde Guerre mondiale, aurait pu disparaître dans les interstices de l’Histoire. Mais il laisse une œuvre puissante, indicible, qui parle et fascine encore.
Né dans les ombres d’un siècle en crise – cabarets de la nuit, bandes d’Apaches, bagnes coloniaux, asiles… Fusco a vécu dans les marges de l’Histoire. De ces zones liminaires est née une création incandescent et fulgurante : des milliers de figures féminines surgissent dans la nuit, dans une forme parallèle bouleversante, et habitée.
Son œuvre finit par intégrer la Collection de l’Art Brut, tout en échappant aux cadres. Fusco reste à la lisière de l’art « savant » et de l’art populaire, de l’institution et de l’art marginal, de la culture et de son affranchissement.
Une plongée dans l’univers d’un « exilé » – et dans ce que l’écart, parfois, révèle de plus brut.

Auteurs : Céline Muzelle et Manuel Anceau
Préface de Michel Thévoz

Présentation et signature le samedi 27 septembre à 15h dans la salle de l’auditorium de la Halle Saint Pierre en présence de Céline Muzelle et Manuel Anceau.


Présentation des auteurs

Céline Muzelle 
En parallèle de son métier d’enseignante, Céline Muzelle consacre son écriture critique et biographique à des œuvres et des artistes aux parcours singuliers et aux expressions radicales. L’ouvrage Fusco, L’exilé est notamment issu d’une recherche universitaire inédite. Elle a également co-écrit, aux côtés de Jacqueline Porret-Forel, le catalogue raisonné d’Aloïse Corbaz, et publié divers articles, livres et catalogues d’exposition en France comme à l’international.

Manuel Anceau 
Entré dans l’art brut il y a trente ans, Manuel Anceau est l’auteur de nombreux articles sur ce sujet pour des publications en France et en République tchèque, que ce soit pour ABCD – Collection Decharme, Galerie Christian Berst (Paris), Musée LaM (Villeneuve-d’Ascq), revue Analogon (Prague), etc. Il a aussi publié trois recueils de contes, parus chez Ab irato.

L’œil hanté par Lucia Sagradini

L’oeil Hanté, l’art en alerte 1919-1983 par Lucia Sagradini

L’ouvrage Considérer la puissance des images tout en cherchant à échapper à leur pouvoir, à l’asservissement tant de l’image que de celui ou de celle qui regarde. Toujours chercher, alerte, la dimension subversive des images. Tel est le sujet de cet essai. Regarder implique l’action de saisir l’image et de sortir de la passivité et de la contemplation, mêlant nos histoires, savoirs, et mêmes nos ignorances, pour donner un sens. Dans un monde où les modes virtuels construisent et appuient les fantasmagories du capitalisme, et où les images, leurs flux, participent activement à accroître la passivité des êtres, l’atonie, la peur et l’aliénation, la possibilité de comprendre que le regard est une action politique devient essentielle. Le regard comme une puissance agissante – premier pas vers l’émancipation. L’attachement de Walter Benjamin aux images et à leur saisissement, dans une période de basculement, en dit long sur la vivacité du danger. Walter Benjamin pense que les images dialectiques renferment des expériences de liberté actualisables. Ces images reposent sur des formes venues du passé. L’espace du regard est bien celui d’une lutte politique. L’ordre du monde et la capacité de le bouleverser se tiennent « telles la fleur et l’ortie sur la même prairie… » comme le disait Victor Klemperer. Dans le passé se tiennent les sources et ressources de nos gestes futurs. L’œil hanté porte cette dimension de futur antérieur.

L’autrice : Lucia Sagradini est Docteur en sociologie de l’art et de la culture, professeure d’histoire de l’art et de théorie à l’ESAD des Pyrénées depuis 2017. Rédactrice en chef de Variations – revue internationale de théorie critique, elle poursuit un travail de longue haleine en différentes directions : écriture d’articles sur des pratiques artistiques actuelles, et sur les enjeux conceptuels contemporains ; réalisation d’Icônes pour Multitudes ; présentations d’expositions ou de catalogues ; traductions vers différentes langues : Martha Rosler, Gerd Arntz, John Holloway, Gregorio F. Baremblitt etc..

Le cas Lambert, éditions le Lampadaire

Un certain effet mêlé de beauté et d’effroi

Dimanche 18 mai à 15h

 

À l’occasion de la sortie du dernier ouvrage des éditions Le Lampadaire, Le cas Lambert ⎻ seconde parution de la collection Curiosités ⎻ Sophie Saulnier, directrice éditoriale de la publication, sera en conversation avec Julie Cheminaud, philosophe, et Vincent Duché, chercheur en art. 

« Lambert, fou ! m’écriai-je frappé de stupeur. Et par quel événement ? C’était la plus riche mémoire, la tête la plus fortement organisée, le jugement le plus sagace que j’aie rencontrés ! » Balzac, Louis Lambert

Le Cas Lambert est une réédition du Louis Lambert de Balzac, un texte peu connu du grand public, mais considéré par les balzaciens comme une de ses œuvres les plus importantes. Le roman est suivi d’études composées à partir de documents-textes, documents-images et de textes dits « interpolés ». Le thème est l’aliénation mentale dont un des traits majeurs est la confusion entre fiction et réalité. L’ouvrage reprend les démarches de l’art archiviste.

En 304 pages et 154 images, Le cas Lambert éclaire le texte de Balzac et met en perspective les tentatives des médecins aliénistes pour explorer le cerveau humain et résoudre son énigme.