Victor SOREN

HEY! modern art & pop culture
présente
Victor SOREN
Anatomie de la rupture
Exposition du 12 mars au 5 mai 2024
Galerie du bas – entrée libre

NOTICE BIOGRAPHIQUE

VICTOR SOREN (né à paris en 1967) n’a pas suivi de formation académique ; il a grandi au Pouliguen, un petit port de pêche breton. Après une scolarité médiocre, il est admis à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes qu’il fuit presque immédiatement. Il qualifie cette expérience      d’« absolument détestable et parfaitement inutile ». Dès lors, il s’enferme dans une maison familiale à Nantes. Chaque nuit, il dessine d’un geste obsessionnel. Il ne fréquente pas le milieu artistique et ne montre jamais ses dessins. Subsistant grâce aux minimas sociaux, il exerce divers petits boulots – ouvrier, plongeur, manœuvre, éboueur… En 2006, il se fixe à Paris et découvre dans un Salon du dessin une œuvre de l’artiste d’art singulier Louis Pons (1927-2021) représentant un grand rat traversant la ville dans la nuit. Subjugué, Soren s’identifie totalement. Il rencontre à cette occasion la galeriste Béatrice Soulié. S’ouvre un nouveau chapitre de son parcours où il accepte de montrer son travail. En 2016, Soren met au point une technique originale de dessin exécuté à la pierre noire sur Mylar teinté, au verso, au brou de noix, et décide de s’y dédier entièrement. « Je ressens une passion pour Goya. Vermeer m’émerveille. Les images de Alfred Kubin me fascinent. J’ai beaucoup appris de Rodolphe Bresdin. Et bien sûr de Rembrandt, Bruegel l’Ancien, Jérôme Bosch, Joachim Patinier (…). Mais c’est le cinéma expressionniste qui a exalté en moi une nécessité de créer. Les oeuvres « Nosferatu », « Freaks », « L’Aurore », « Metropolis », « Le Cabinet du Docteur Caligari » (…) constituent mes plus grandes exaltations artistiques, et furent mes influences les plus marquantes.» 

Victor Soren vit et travaille dans un village des Côtes-d’Armor. Son œuvre est exposée, notamment à la galerie Béatrice Soulié, en musée, centre et foire d’art a intégré de nombreuses collections.

L’artiste est représenté dans cette exposition par HEY! modern art & pop culture.

Erdeven Djess

Erdeven Djess, 1963 (France)

Erdeven Djess est un artiste dessinateur et autodidacte d’origine française. Ses œuvres rendent hommage aux milieux marginalisés et à leur excentricité. Elles détournent une variété d’images sociales, culturelles et traditionnelles du passé et du présent, observant la façon dont les stéréotypes esthétiques se rencontrent et se heurtent. L’artiste puise intuitivement dans l’histoire de l’art, l’industrie du divertissement et ses souvenirs de vie pour produire des récits ambitieux, énigmatiques et stimulants, qui interrogent le monde polarisé du 21e siècle. Le plus souvent exécutées sur de grands formats, ses scènes et personnages proposent une nouvelle qualité de formes baroques et maniéristes, où se lit un vif intérêt pour la représentationgender fluid. « C’est autour de la figure, des désordres humains, des désirs aussi, que se structurent mes dessins, comme autant d’images et de chaos ; elles ont ainsi la farouche ambition de se présenter « bellement » au monde  les panoplies et accessoires qu’absorbent mes personnages permettent cela. Je ne les veux ni totalement « hommes » ou « femmes », ni vraiment « enfants », ce sont mes créatures hybrides sorties d’un théâtre burlesque. » L’artiste expose ses oeuvres depuis 2009, dessinant depuis l’enfance à la mine de plomb, troquée des années plus tard contre le stylo bille, devenu l’outil exclusif de sa création. Erdeven Djess est représenté par HEY! modern art & pop culture.

Erdeven Djess is a French-born, self-taught drawing artist. His works pay homage to marginalized environments and their eccentricity. They hijack a variety of social, cultural and traditional images from the past and present, observing how aesthetic stereotypes meet and collide. The artist intuitively draws on Art History, the entertainment industry and life memories to produce ambitious, enigmatic and thought-provoking narratives that interrogate the polarized world of the 21st century. Most often executed on large formats, his scenes and figures offer a new quality of baroque, mannerist form, with a keen interest in gender fluid representation: « My drawings are structured around the figure, human disorders and desires, like so many images and chaos; they have the fierce ambition of presenting themselves ‘beautifully’ to the world – the panoplies and accessories my characters absorb allow this. I don’t want them to be totally ‘men’ or ‘women’, or really ‘children’; they’re hybrid creatures out of a burlesque theater. » The artist has been exhibiting his art since 2009, and has been drawing since childhood with graphite, swapping it years later for the ballpoint pen, which has become the exclusive tool of his creation. Erdeven Djess is represented by HEY! modern art & pop culture.

HANDIEDAN

Exposition du 20 septembre au 30 novembre 2023

Halle Saint Pierre – galerie du bas (entrée libre)
ouvert tous les jours 

HANDIEDAN (PAYS-BAS)
Figure de proue du surréalisme pop européen, les œuvres de Handiedan consistent en un phrasé complexe de découpage et décollage de montages digitaux qu’elle achève par un minutieux travail de sculpture en couche. Ce processus questionnant l’accumulation, il s’agit aussi de conceptualiser la multiplicité des identités du féminin contemporain, à partir du corps classique de la pin-up et de sa perception stéréotypée persistante. Avec une formation en design photographique et un savoir autodidacte en dessin, l’artiste a débuté son travail en 2007. Son œuvre urbaine multimédia et street art est exposée à travers le monde en musée et galerie, et se déploie en plein air, format monumental. Les œuvres de Handiedan présentées à la Halle Saint Pierre sont également inédites en France.

David Cohen « Têtes en quête de monde »

David COHEN
Têtes en quête de monde …
fragments Houellebecq

Exposition du 2 au 31 mai 2023
Halle Saint Pierre – à la galerie (entrée libre)
&
Rencontre – Lecture visuelle
Dimanche 14 mai 2023 à 15h – entrée libre
Avec la participation du club des Poètes
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

Toujours essayer de dire ce qu’on ne peut pas dire, écrire ce dont on ne peut parler, les mots, la peinture pour guérir les maux, les maux pour écrire, penser le monde, un autre monde, voilà ce que proposent David Cohen et ce qu’il nous dit de la poésie de Michel Houellebec dans l’exposition « Têtes en quête de monde…fragments Houellebecq ».

David Cohen est artiste plasticien, mais aussi pédopsychiatre. La galerie XXI le représente depuis l’exposition ‘Charcot une vie en Image’ à laquelle il contribue en 2014. Le 14 mai prochain, à la Halle Saint Pierre, il nous propose un dialogue avec Houellebecq, ou plutôt sa poésie. Peintures, sculptures mais également un cahier portfolio dans lequel il vagabonde en image et calligraphie de têtes en poèmes.

Michel Houellebecq : ‘La vie ne m’intéresse pas assez pour que je puisse me passer d’écrire’. David Cohen : ‘Ce n’est pas uniquement l’œil qui regarde, c’est l’être ; on est là’. Dialogue fertile, sensible, émouvant par deux hommes, la poésie de Michel Houellebecq et les productions plastiques de David Cohen ; les mots et les œuvres.
L’expérimentation les motive, la pensée toujours en mouvement, ouverte sur un possible, en opposition à l’œuvre finie. ‘Le fini fait l’admiration des imbéciles’ écrit Cézanne à sa mère.

Michel Houellebecq et David Cohen franchissent le mur du voir aperçoivent des choses que les hommes ont oubliés et ne voient plus dans une histoire volontairement pessimiste : désenchantement, massacres, folie humaine, misère affective, solitude existentielle, errances des individus. Une approche poétique, anthropologique, sociologique, psychanalytique. Hommes révoltés Michel Houellebecq et David Cohen comme Hannah Arendt pensent que ‘Les hommes normaux ne savent pas que tout est possible’.

– Michel BLACHERE

David Cohen est un artiste plasticien et un psychiatre pour enfants et adolescents. Sa carrière artistique l’a amené à explorer plusieurs médias tels que la peinture, la sculpture et la performance. Il travaille à Paris en France et à Pietrasanta en Italie. Son ambition plastique est avant tout poétique et esthétique. Ses expositions traitent généralement de divers thèmes dans lesquels les effets de trace ou de mémoire et les questions existentielles, invariantes à la condition humaine, s’entremêlent. Il privilégie souvent la couleur et les variations (comme en musique) comme source d’inspiration constante. En plus de ses activités dans le domaine des arts visuels, David Cohen est également commissaire et membre de plusieurs comités ou fondations soutenant l’outsider art ou l’art-thérapie (Entreprendre pour aiderLes lutins de l’art; Prix de la revue Art Absolument pour l’art brut). Il a été membre du conseil des gouverneurs de la Bezalel Academy of Art and Design de Jérusalem, en Israël de 2012 à 2017.

David Cohen est aussi professeur à Sorbonne Université, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Pitié-Salpêtrière, et membre du laboratoire Institut des Systèmes Intelligents et de Robotiques à Paris (ISIR CNRS UMR 7222, voir http://speapsl.aphp.fr). Depuis 2021, il est également membre correspondant de l’Académie Nationale de Médecine.