Rencontre / signature
Bijouterie Charcuterie
Bernard BRIANTAIS – dessins en saynètes
Rémy BEURION – Textes
L’œil de la femme à barbe éditions Collection L’œuvre contée, 2022
Samedi 11 février 2023, à 15 heures – entrée libre
– à la librairie de la Halle Saint Pierre
Bijouterie Charcuterie
Présentation
Recueil de morceaux de vie à la poésie corrosive et plaidoyer à l’humour grinçant, ce livre est un aveu de tendresse pour l’humanité : invisibles et laissés pour compte, petits commerces comme on n’en voit plus guère, bistrots de quartier, marginaux, poètes, contestataires de tout poil…
La collection L’œuvre contée
Des contes modernes dans lesquels l’œuvre est mise au cœur du récit à l’instar d’un personnage. Le texte quant à lui peut être conçu à plusieurs mains, sur un mode poétique, scientifique, philosophique…
L’artiste
Bernard Briantais dit avoir commencé à dessiner dans le ventre de sa mère. Artisan peintre pour commencer, il se jette dans la peinture artistique et l’art contemporain en 1988, puis à partir de 2010 dans l’art singulier où il peut exprimer une humanité à fleur de peau.
L’auteur
Très tôt, Rémy Beurion sait qu’il veut écrire ; c’est sa mère qui lui a implanté cette graine ! A 19 ans il est pigiste pour un journal de Vierzon ; puis en 1992 journaliste pour la presse locale à
Bourges. Il peut ainsi écrire le jour et surtout la nuit.
L’éditeur
Galerie d’art nomade, maison d’édition et agence artistique, L’œil de la femme à barbe – dédié à l’art singulier et à l’expressionnisme – représente des artistes vivants aux techniques et sensibilités multiples, en grande majorité des femmes.
Le livre
152 pages / 150 photos couleur / 29,7 x 21 cm / Couverture rigide / 1080 gr / 28 €
Disponible à la librairie de la Halle Saint Pierre
Argumentaire détaillé / Quatrième de couverture
Bijouterie Charcuterie... Une sorte de lapsus lexical, un croche-pied verbal, une chimère linguistique. Pourtant le résultat semble probant : vous avez retourné le livre pour lire cette présentation ! Mais qui est donc cet artiste qui met le monde en boîte et que nous propose-t-il ici ?
Bernard Briantais, qui à ses propres dires dessinait déjà dans le ventre de sa mère, met en scène avec humour (qui est la politesse du désespoir) des personnages anonymes, des « petites gens » comme on dit. Il travaille à partir de scènes de rue, faisant feu de tous supports : papiers, toiles, matériaux de récupération, avec trois fois rien en somme ; il aimerait même passer à quatre fois rien…
Quant à l’auteur Rémy Beurion, c’est sa mère qui lui aurait donné le virus de l’écriture… Journaliste pour la presse régionale, il s’intéresse à l’histoire des tracteurs, au monde ouvrier
et aux bistrots (il a écrit Gueules de zinc).
Le premier est né et vit à Nantes, le second n’a jamais quitté Vierzon. Ils étaient pourtant faits pour collaborer… Et les réseaux sociaux sont là pour raccourcir les distances et favoriser les rencontres !
L’œuvre de Bernard Briantais est comme un bras d’honneur aux pédanteries artistiques, politiques et bancaires […] Ce vulgaire qu’il met au pinacle est un bien qu’il faut chérir et savoir apprécier à sa juste valeur : celui de l’étrangeté de la condition humaine. Carole Launai
Recueil de morceaux de vie à la poésie corrosive et plaidoyer à l’humour grinçant, ce livre est un aveu de tendresse pour l’humanité : invisibles et laissés pour compte, petits commerces comme on n’en voit plus guère, bistrots de quartier, marginaux, poètes, contestataires de tout poil…
Mais dis moi, Camadule, que le monde est heureux ! Plus une voix discordante ne s’élève pour l’agacer. Le dernier des rouspéteurs a été gommé de la surface du globe avec le dernier artisan, le dernier poète, le dernier pêcheur, le dernier paysan, l’ultime homme libre.
Le Beaujolais nouveau est arrivé – René Fallet,1975